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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 10:14

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108.2.  La concurrence déloyale.Droit interne. Il n'y a pas, en droit français, de texte général sur la concurrence déloyale. Mais la jurisprudence se fonde sur l'article 1382 du code civil pour rendre responsable le commerçant qui cause un préjudice à ses concurrents en cherchant à attirer la clientèle par des moyens constituant une faute. Il s'agit de manoeuvres de confusion : confusion avec le nom commercial (v. n° 124), avec l'enseigne (v. n° 125), les produits d'un concurrent ; de manoeuvre de dénigrement du concurrent ou de ses produits :  d'emploi de moyens contraires aux usages professionnels. Les tribunaux condamnent le commerçant coupable à des procédés reprochés. La loi du 2 juillet 1963, article 2, d'ordonner à titre provisoire la cessation des agissements reprochés au défendeur : un décret doit fixer les modalités de cette procédure. Le même texte permet d'ordonner la publication de la décision soit par affichage, soit par insertion dans des journaux.

 

108.3.  La concurrence déloyale. Droit international.- Dans les rapports internationaux, la Convention d'union de Paris assure, depuis la Conférence de Bruxelles de 1900, par son article 10 bis, retouché à diverses reprises par la suite, une protection contre la concurrence déloyale dans tous les Etats contraction. Constitue un acte de concurrence déloyale tout acte de concurrence contraire aux usages honnêtes en matière industrielle ou commerciale. Notamment, doivent être interdits tous faits de nature à créer une confusion, toutes allégations fausses de nature à discréditer un concurrent.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 19:49

 

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Commissaires  aux  comptes  et  conseil  de  surveillance.

 

Dans la société anonyme gérée par un directoire, il existe, comme dans la société anonyme avec un conseil d'administration, des commissaires aux comptes : les règles sont identiques.

 

De même sont identiques les règles sur le contrôle direct par les actionnaires et sur le comité d'entreprise : ce dernier a deux (ou quatre) délégués qui assistent aux séances du conseil de surveillance avec consultative.

 

Mais il y a en outre le conseil de surveillance (v. n° 348 in fine). Celui-ci, nommé par l'assemblée générale, est composé de trois membres, leur mode de nomination et de révocation, leur rémunération sont à peu près les mêmes que ceux des membres du conseil d'administration.

 

Le conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la société par le directoire (loi du 24 juillet 1966, art, 128, alinéa 1). Il élit un président et un vice -président qui sont chargés de convoquer le conseil et d'en diriger les débats (loi du 24 juillet 1966, art, 138 alinéa 1).

 

.§ 3. - Société en Commandite Par Actions

 

356. Commissaires aux comptes et conseil de surveillance.

 

Dans la société en commandite par actions, il existe, en vertu de la nouvelle législation, des commissaires aux comptes comme dans la société anonyme. Les règles sont identiques 

 

Mais il y a en outre un conseil de surveillance de la société qui ne doit pas être confondu avec le conseil de surveillance de la société anonyme avec directoire). L'assemblée générale nomme le conseil de surveillance qui est composé de trois actionnaires au moins (loi du 24 juillet 1966, art. 263, alinéa 1). En fait, sont généralement désignés comme membres des actionnaires ayant  un nombre très important d'action. On applique, à défaut de dispositions statutaires, les règles concernant la désignation et la durée du mandat des administrateurs de société anonyme (loi du 24 juillet 1966, art. 253, alinéa 3). Les membres du conseil de surveillance sont soumis aux mêmes limites d'âge que les administrateurs (v. N° 340).

 

Le conseil de surveillance assure le contrôle permanent de la gestion de la société . Il dispose, à cet effet, des mêmes pouvoirs que les commissaires aux comptes (loi du 24 juillet 1966, art. 257, alinéa 1). Il fait à l'assemblée ordinaire annuelle un rapport. Il peut convoquer l'assemblée générale des actionnaires.

 

Le contrôle par les actionnaires est, en outre, le même que dans les sociétés anonymes.

 

Quant au comité d'entreprise il a également un rôle il a deux (ou quatre) délégués qui assistent aux séances du conseil de surveillance avec voix consultative.                                                                                                                                                                                   

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 12:41

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Le relevé est établi par chaque corps de sapeurs-pompiers, qui reçoit chaque mois, de la Direction de la Sécurité civile (Bureau de l'Equipement), l'imprimé nécessaire et, après l'avoir rempli, doit l'envoyer à l'inspection départementale cette dernière adresse ensuite l'ensemble des relevés de son département à la Direction de la Sécurité civile (Bureau "documentation et Informatique.

 

Ce relevé indique respectivement les sorties pour : incendies, feux de cheminée, asphyxies, secours routier, opérations diverses et sorties sans intervention ; il dtaille en outre les incendie par nature et les cas d'assistances aux victimes corporels et à des personnes en danger.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 22:20

photo-batiment-copie-1.jpeg

 

LES MATERIAUX D'ORIGINE MINERALE.

 

Article Premier

 

Les pierres de toute nature, les meulières, le granit, le grès, le sable, la chaux, le ciment et le plâtre sont incombustibles.

 

Cependant, les dilatations et contractions successives, subies au cours d'un incendie, font que certaines tendent à se fissurer ou à éclater : pierres naturelles ou artificielles, plâtres carbonates ou sulfates de chaux, ciment en général (à l'exception des "fondus") qui n'offrent une résistance appréciable qu'en fortes épaisseurs. Employé comme revêtement, le plâtre protège efficacement les poutres en bois ou en fer qui en son enrobées.

 

Les granites et meulières résistent bien au feu, par contre l'ardoise à l'inconvénient d'éclater.

 

Le béton armé tient bien mais, sous de fortes températures, des effets de dislocation peuvent se produire dans les

pièces de charpente par suite de la dilatation des armatures métalliques.

 

Article 2

 

Matériaux cuits

 

Les matériaux à base d'argile offrent à la chaleur une résistance d'autant plus grande qu'ils ont été cuits à plus haute température.

 

Cependant, sous l'action d'un feu intense, les briques subissent un retrait susceptible de provoquer la chute des murs chauffés sur une seule face.

 

Article 3 

 

Fer et Acier

 

Commencent à perdre leur résistance à partir de 400° .

 

La dilatation et la torsion des diverses  pièces de charpentes métalliques dans les incendies, causes parfois le renversement des murs.

 

Les pièces enduites de matières non conductrices de la chaleur (briques, ciment, plâtres) résistent plus longtemps.

 

Article 4

 

Bois

 

L'inflammabilité du bois varie suivant les essences, les dimensions, l'état de sécheresse. Une forte poutre résiste à un feu violent et se carbonise en surface sans compromettre la solidité de la construction.

 

Le bois peut prendre feu spontanément et à distance du foyer, le rayonnement de la chaleur étant suffisant pour l'enflammer (distillation de gaz  très inflammables).

 

L'inflammabilité du bois peut être réduite par imprégnation avec des sels tels que les borates, certains silicates, des phosphates ammoniacaux.

 

Des copeaux ou fibres, imprégnés et agglomérés avec du plâtre ou du ciment permettent la fabrication de planches et panneaux difficilement inflammables.

 

Article 5

 

Le verre mince éclate sous l'effet de la chaleur et laisse passer les gaz chauds et la fumée. Les éclats provenant des fenêtres ou des toitures vitrées peuvent, en tombant occasionner des blessures très graves au personnel.

 

Le verre armé se fendille mais les morceaux restent en place jusqu'à fusion. Employé pour le vitrage des baies, il peut résister plus d'une heure à un rayonnement intense de chaleur agissant sur une seule face. Cependant en position horizontale, les vitres ramollies par la chaleur (650°) se dégagent de leur encadrement et tombent.

 

La laine de verre est un excellent calorifuge, mais elle est généralement livrée en "matelas" garnis sur les deux faces de feuilles de papier.

 

L'ouate de verre est souvent employée comme remplissage. Mais disposée derrière un matériau inflammable, elle facilite l'accumulation de la chaleur et la distillation ; les gaz produits se mélangent à l'air enfermé entre les fibres. Ainsi peuvent se produire des foyers étendus, qui découverte tardivement prennent brutalement une grande extension.

 

Les tissus de verre filé sont fréquemment employés à la place des textiles naturels ou artificiels.

 

Article 8

 

Amiante, Laine Minérale, Scories.

 

L'amiante incombustible et peut résister à des températures supérieures à 1.000°. Par contre, en tissu serré ou en carton, ses qualités isolantes sont limitées ; elles sont appréciables sous forme de feutre.

 

Les laitiers de hauts fourneaux, convenablement traités sont présentés sous forme de laine minérale ou scories calorifuges. Ce sont des produits très légers et parfaitement imperméables à la chaleur.

 

Article 7

 

Matériaux Décoratifs Divers de Revêtement

 

Pour exécuter des aménagements intérieurs décoratifs dans les immeubles,  on utilise généralement des matériaux ininflammables ou seulement dificilement inflammables, soit naturellement, soit rendus très par un traitement ignifugeant.

 

On distingue en gros :

 

- des matériaux composés d'agglomérés de produits rétractaires : vermiculite et plâtre (isolant thermiques et

  phoniques  ininflammables) ;

- des panneaux de fibres de bois agglomérées avec liant minéral (à peu près ininflammables) ;

-  la laine minérale appelée également pyrolaine) ; mélangée à un liant, elle peut être projetée ou présentée en

  panneaux aggglomérés pour le revêtement des murs et plafonds (isolation thermiques et phonique,

   revêtement inflammable ;

- des composés d'amiante et de ciment, de résines d'asphaltes ou de charges minérales siliceuses, qui peuvent

  être projetés ou présentés en dalles ininflammables.

 

Article  8

 

Les plastiques

 

Il existe une variété pratiquement infime de matières divers "plastiques". Certaines sont employées pour la décélération ou les aménagements intérieurs des immeubles. Leur comportement au feu est très variable.

 

 

 

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 12:40

raccords-2.jpg

 

Quel que soit le type, ces raccords sont composés de deux parties identiques, appelées demi-raccords.

 

Nomenclature d'un demi-raccord :

 

- les deux tenons ;

- le joint et son logement ;

- la virole à molette avec ses deux verroux en forme de rampes ;

- le jonc de retenue de la virole.

 

Nota.-  Seuls les raccords à douille annelée ou à gorges sont munis d'un jonc.

 

On distingue quatre types de raccords symétriques :

 

1. Raccords symétriques, systèmes GUILLEMIN, de 15, 20, 40, 65 et 100 (NF E 29 572  ;

 

Manoeuvre :

 

1°  Montage :

 

Prendre un demi-raccord dans chaque main :

 

- vérifier si les joints sont en bon état et dans leur logement ;

- s'assurer les rampes des viroles ne font pas saillies entre les tenons ;

- emboiter les tenons joint contre joint ;

- tourner chacune des viroles jusqu'à verrouillage du raccord.

 

Complèter le serrage au moyen de la tricoise.

 

2°  Démontage :

 

- opérer en sens inverse, en utilisant la tricoise pour débloquer la virole.

 

2.  Raccords symétriques auto-étanches pour le refoulement D.S.P.  (DELIEUVIN SYMETRIQUE PARIS, souvent appelés

     DUBOIS SPECIAL PARIS ) de 40 et 65 (NF S  ET 704).

 

Ces raccords ont en général la même forme que les raccords symétriques "Guillemin".

 

La différence intéresse :

 

- la forme du joint qui est à lèvre et assure une étancheïté automatique au passage de l'eau ;

- la forme des rampes des verrous de la virole, qui comportent un petit passage ;

- la forme des rampes des tenons, qui comportent des encoches, destinées à recevoir les bossages des rampes des

  des verrous de la virole.

 

Particularités : le Serrage à la main : le dispositif de sûreté, assuré par les bossages engagés dans les encoches,

empêche les désaccouplements en pression ; il faut serrer jusqu'à la deuxième encoche des tenons.

 

Manoeuvre :

 

Identique à celle du raccord symétrique "Guillemin", mais il faut éviter d'utiliser la tricoises pour le serrage, car on risque de dépasser la deuxième encoche et de forcer les tenons.

 

NOTA.-  La tricoise est quelquefois nécessaire pour le démontage afin de dégager les verrous.

 

3.  Raccord symétrique auto-étanche de 100 type "aspiration-refoulement " (A.R.)  NF S 61 705).

 

Ce raccord a, en général, la même forme que le raccord symétrique "Guillemin" et sert indistinctement à l'aspiration et au refoulement.

 

La différence intéresse la forme et l'élasticité du joint, le  profit des rampes et des verrous.

 

Particularités :

 

- serrage à la main : dispositif de sécurité contre le désaccouplement en pression assuré par la forme des rampes des

  tenons et des rampes de la virole ;

- l'étancheîté progressive automatique aussi bien au passage de l'eau qu'à l'entrée de l'air lors de l'aspiration ;

- dispositif de sûreté assuré par la forme des rampes.

 

Manoeuvre :

 

Identique à celle du raccord symétrique "Guillemin".

 

NOTA. - Pour la manoeuvre, il y a lieu d'engager les verrous appartement dans leur logement et en arrêtant le serrage dès que le cran de sécurité est dépassé.

 

La tricoise est nécessaire pour le démontage afin de dégager les verrous.

 

4.  Raccords symétriques de 150 aspiration-refoulement.

 

Ce raccord de même forme générale que le précédent, équipe les tuyaux de refoulement de 152 mm et les orifices de refoulement de certains bâteaux-pompes.

 

5.  Observations concernant la position (") des tenons des raccords symétriques "GUILLEMIN"  "D.S.P 3".  "A.R." utilisés pour l'alimentation des engins.

 

 

Pour faciliter le montage des tuyaux utilisés pour l'alimentation des engins, les tenons des demi-raccords doivent être placés suivant un axe vertical avec les prises d'eau et pièces de jonction et suivant un axe horizontal sur les orifices d'alimentation des engins.

 

Autrement dit :

 

- chaque fois que l'eau, entre dans le 1/2 raccord, les tenons doivent être orientés verticalement.

 

Sur les tuyaux d'aspiration rigide ou semi-rigides, la position des tenons des demi-raccords doit obligatoirement être

contrariée.

 

Pour monter un raccord :

 

- chevaucher le tuyau ;

- prendre un demi-raccord dans chaque main ;

- vérifier si les joints sont bien placés doivent remplir exactement la feuillure et faire une saillie légère et régulière surtout

  le pourtour ; pas de coupure, ni déchirure).

- s'assurer que les verrous ne font pas saillie dans les espaces vides entre les deux tenons ;

- emboîter les demi-raccords joint contre joint, en engageant les tenons dans les vides correspondants ;

- tourner les viroles en vissant avec les deux mains jusqu'à résistance (mouvement inverse des mains).

 

Le serrage est complété, selon le cas, au moyen de la tricoises.

 

Pour démonter :

 

- même procédé, moyens inverses.

 

Pour placer un joint :

 

- débarrasser la feuillure des débris qui peuvent s'y trouver ; introduire le joint dans son logement en s'aidant d'une lame

  de couteau et ayant soin de ne pas l'allonger ni le couper.

 

Lorsque les tenons d'un raccord en bronze sont faussés, le redresser au moyen d'un mandrin.

 

6.  Remarques communes aux raccords symétriques.

 

Les raccords symétriques sont fabriqués,  pour l'utilisation par les services de lutte contre l'incendie, en D.N.  15, 100 et 150.

 

Ceux destinés à équiper les prises d'eau, les orifices de refoulement des pompes, les tuyautereis fixes (colonnes sèches et humides) réservées à la lutte contre l'incendie, se caractérisent par l'absence du joint en catouchouc, qui est remplacé par un bourrelet annulaire métallique, et de la virole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 20:55

en-refoulement-sur-l-engin-2-GL-copie-1.jpeg  Ces feux proviennent le plus souvent  de vices de construction, notamment de pièces en bois placées au contact  ou à proximité d'un conduit de fumée. Ils sont généralement éteints   au moyen de la pompe à main ou du seau-pompe.

 

Le feu de plancher ou de cloison ne se révèle ordinairement que par la chaleur anormale de certaines parties ou par la fumée qu'on voit sortir des boiseries.

 

L'emplacement du foyer principal est reconnu au toucher ; il suffit alors d'enlever avec la hache, la hachette ou la pince, le parquet, le carrelage ou le plâtre, pour mettre à nu les pièces du bois et de jeter de l'eau sur les parties embrasées à mesure qu'on les découvre. Tout emplacement douteux doit être dégarni, car le feu saute parfois en laissant des intervalles.

 

Il faut avoir soin de préserver les poutres, les solives, les chevêtres, les poteaux, les sablières et principalement les points d'appui.

 

Le feu est complètement éteint lorsqu'aucun point ne présente plus de chaleur. En effet, il arrive souvent que le feu, ayant couvé plusieurs jours, ait sauté en laissant des intervalles intacts, jusqu'à des endroits éloignés du foyer.

 

En laissant le moins possible de dégâts, on n'hésitera donc pas à découvrir tout emplacement où l'on rremarquera une chaleur suspecte.

 

Si une poutre brûlée repose sur un mur mitoyen, il faut la suivre au-delà de ce mur, car le feu peut se communiquer dans le local correspondant mitoyen.

 

On doit éviter de surcharger les planchers et on les fait étayer au besoin.

 

Même si l'extinction paraît totale, il est prudent de procéder à plusieurs rondes, à intervalles réguliers, dans les heures qui suivent, afin de s'assurer qu'aucune reprise de feu ne se produit.

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 19:30

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Généralités.

 

Historique.-  Les sociétés par intérêts sont les sociétés les plus anciennement connues. Elles existaient dès le moyen âge sous leurs deux formes actuelles : la société en nom collectif groupant des commerçants faisant le commerce avec des risques illimités, la société en commandite qui fut, dès le début , une société entre le commerçant courant des risques illimités et le bourgeois bailleur de fonds qui entendait limiter sa perte au montant du capital apporté.

 

La société en nom collectif était, autrefois, la société la plus couramment constituée. Mais elle a été, actuellement, détrônée par la société à responsabilité limitée (v. n° 204) qui fait courir aux associés moins de risques et leur procure (malgré certaines réformes) des avantages fiscaux et sociaux. Les sociétés en nom collectif restent, cependant, assez nombreux : il en existait  16 866 au 1er janvier 1965.

 

Quant à la société en commandite simple, on  constitue plus  (v. n°  204) et  il n'en existait plus que 1670 au 10 janvier 1965.

 

Législation.- Les sociétés par intérêts sont réglementées par les dispositions spéciales des articles 10 à 33 de la loi du 24 juillet 1966 et des articles 6 à 19 du décret du 23 mars 1967, par les dispositions générales de cette loi et de ce décret, par quelques rares articles du Code Civil.

 

  Trait commun : l'intituitus personnae. La société en nom collectif et la société en commandite sont des sociétés de personnaes, dominées par ce qu'on appelle traditionnellement l'intuitus personnae : la considération de la personne).

 

De là les importantes conséquences suivantes :

 

1° Les parts sociales, appelées intérêts, sont, en principe intransmissibles. Aucun associé ne peut, en règle générale, céder sa part, si ce n'est avec le consentement unanime des associés (v. N° 234. 1°).

 

2° La société est, en principe, dissoute par la liquidation des biens, l'interdiction d'exercer une profession commerciale,

l'incapacité d'un associé en nom ou d'un commandité (loi du 24 juillet 1966 art. 22 et 33).

3° La société fait le commerce sous une raison sociale, la raison sociale est un mode de désignation d'une société consistant dans la réunion des noms des associés ou de certains d'entre eux  : "Pierre, Paul et Jacques," Si tous les noms ne sont pas indiqués, on ajoute : "et Cie" :  "Pierre, Paul et Cie." Les engagements sociaux sont pris sous la raison sociale.

 

Différence.- La société en nom collectif et la société en commandite simple présentent cependant une différence essentielle : tous les associés de la première sont responsables indéfiniment ; un ou plusieurs commanditaires qui ne sont responsables que du montant de leurs apports.

Il faut noter, en outre, les points suivants qui découlent de cette différence essentielle :

 1° La raison sociale des sociétés en nom collectif peut comprendre les noms de tous les associés ; Dans la société en commandite, seuls les noms des commandités peuvent y figurer : on ajoute toujours  "et Cie".

 

2° Tout associé en nom collectif, assumant pleinement les risques du commerce, est considéré comme commerçant (loi du 24 juillet  1966, art. 10) : il en résulte, notamment, qu'il doit avoir la capacité de faire le commerce. Il en est de même, dans la société en commandite, pour les commandités. Mais les commanditaires n'ont pas la qualité de commerçants.

 

3°  Le réglement judiciaire (ou la liquidation des biens) de la société en nom collectif entraîne lre réglement judiciaire (ou la liquidation des biens) de tous les associés ; le règlement judiciaire (ou la liquidation des biens) de la société en commandite entraîne le règlement judiciaire (ou la liquidation des biens) des commandités mais non celle des commanditaires (v. n° 236-237).

 

4° tout associé de la société en nom collectif peut être gérant ; mais seuls les commandités de la société en commandite peuvent gérer, il est interdit aux commanditaires de s'immiscer dans la gestion (v. n° 228).

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 16:21

matelas-stabilisateur-coquille.jpg

 

 

Présentation :

 

Le matelas "Coquille" est constitué par une enveloppe étanche à l'air, formée de deux feuilles de tissus de nylon plastifié et contenant des billes en matières plastiques (polystyrène expansé).

 

Cette enveloppe est particulièrement robuste, afin de résister à la traction et à la déchirure par accroc.

 

En outre, un bouchon (à ne jamais ouvrir dans les conditions normales d'utilisation) permet d'introduire ou de retirer les billes  de polystyrène.

 

Une cordelette, munie de six poignées, est passée  dans les oeillets disposés sur le pourtour de l'enveloppe, ce qui permet le portage à deux ou quatre hommes.

 

Deux longerons tubulaires telescopiques permettent de transformer le matelas en brancard.

 

Dimensions et poids :

 

200 X 70 cm, 65 kg.

 

Le matelas est complété par un tapis-housse en nylon plastifié, de 210 x 150 cm, pesant 2,600 kg et

destiné à :

 

- protéger le matelas du contact direct du sol ;

- envelopper le matelas dans une housse protectrice pour les opérations de manutention et stockage (des sangles

  permettant de former un paquet).

 

Possibilités d'emploi :

 

- transport de blessés graves, polytraumatisés en particulier :

- possibilité de transport de personnes malades en position assise ou semi-allongée dans des passages étroits ou

  difficiles ;

- en immobilisant étroitement un blessé, permet d'éviter les mouvements de structures anatomiques fracturés donc

   de lutter contre la douleur et de minimiser en partie le choc traumatique ;

- permet d'immobiliser des malades agités ;

- perméable aux rayons X, permet de radiographier sans désappareiller le blessé.

 

Fonctionnement :

 

Au repos, valve ouverte, la pression atmosphérique règne à, l'intérieur de l'enveloppe qui apparaît légèrement gonflée. Lorsqu'un corps est déposé sur le matelas, une partie de l'air contenu par ce dernier s'échappe et le matelas, se modèle aux formes du corps. On améliore cet effet en tapotant le matelas pour mieux répartir les billes.

 

On réalise alors le vide au moyen de la pompe. L'enveloppe se resserre, enserrant du même coup le volume des billes.

 

Selon la dépression créee, l'immobilisation consiste d'abord en un "moulage", puis il y a serrage des parties moulées.

 

L'adhérence du matelas au corps immobilisé provoque une répartition totale des charges, la victime reposant non plus sur mais dans le matelas qui la protége contre les chocs durant le transport.

 

Comme le brancard "Marine", le  "matelas coquille" peut être employé en combinaison avec une planche Olivier en les solidarisant au moyen des sangles de la planche.

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 15:03

P5165011.JPG

 

Présentation :

 

Le brancard "Marine" permet une immobilisation totale de la victime, ce qui permet sont transport, dans de bonnes conditions, dans toutes les positions.

 

Il peut être utilisé seul, ou mieux, dans le cadre des missions des sapeurs-pompiers, en complément de la planche Olivier.

 

Description :

 

Le brancard "marine" est constitué de lattes de bois, enveloppées de toile forte.

 

Il comporte, en outre :

 

- 4 sangles de fixation de la victime ;

.  2 pour les épaules ;

.  2 pour les cuisses ;

.  2 abattants de toile avec cordelette et oeillets pour compléter l'immobilisation ;

-  8 poignées de transport ;

-  2 hampes en bois amovibles, qui permettent un emploi plus rigides que les poignées. 4 passants, de chaque côté,

      permettent leur mise en place ;

 -  2 anneaux d'extrémité, pour fixation d'élingues de guidage.

 

Associé à la planche Olivier, le brancard "Marine" permet d'effectuer le relevage et l'évacuation de victimes en excavations, à toutes profondeurs ou hauteurs, au moyen d'un engin de levage : camion grue, de chantier, voire échelle semi-automatique ou automatique (munie d'une poulie, la traction étant assurée, dans ce cas, par une équipe de trois ou quatre hommes.

 

Il permet l'évacuation des victimes des immeubles.

Dans certains cas, il faut faire passer le brancard en position inclinée, voire verticale. L'inclinaison voulue est obtenue au moyen de commandes, fixées aux anneaux d'extrémité.

 

La parfaite exécution de ces différentes opérations nécessite une dizaine d'hommes.

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 18:33

desincarcerateur.JPG

machoire-survie.jpgMatériel de forte puissance constitué par 2 bras en titane, qui s'écartent ou se rapprochent sous l'action d'un fluide hydraulique mis en pression à 300 bars par un moteur thermique.

 

Nomenclature et caractéristiques :

 

- le moteur thermique avec la pompe hydraulique (poids 18 kg) ;

- les 2 flexibles haute pression (longueur unitaire : 4,80 m) ;

- le bloc mâchoires ;

. le poids : 25 kg ;

. longueur des bras : 61 cm ;

. ouverture maximale : 87 cm.

 

Les accessoires :

 

- pour lever, écarter, plier : 2 outils spéciaux crantés(force 4,5 t) ;

- pour couper, déchirer : 3 outils de coupe (1 pour tôle épaisse, 2 types aéronautque pour tôles légères) ;

- pour cissailler : 2 lames rapportées agissant en se fermant comme une pince de crabe (force 6,8 t -

  ouverture maximale 14 cm) ;

- pour redresser et tirer : 2 crochets, 2 chaînes de 2 m à 1 crochet.

 

Modalités de mise en oeuvre - précautions d'emploi - entretien :

      Voir notice technique du constructeur.

 

Avantages :

 

Matériel polyvalent, très puissant, utilisable dans toutes les positions, muni d'un clapet automatique interdisant le travail en surcharge.

 

Inconvénients :

 

Aléas du démarrage d'un moteur thermique ; non utilisable dans des lieux mal ventilés ; prix très élevé

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