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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 22:13
Prévention des noyades

1) - S'abstenir de fréquenter les plages interdites à la baignade.

2) - Choisir une zone surveillée et balisée.

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance

.

Le respect des zones de balisage et des indications mentionnées sur les panneaux, est indispensable pour la sécurité du baigneur.

3) - Pas plus de (10) minutes pour le premier bain.

Ainsi, après un exercice loin de la mer, ne pas surestimer ses forces, surtout dans une eau fraîche.

4) - Se méfier du refroidissement brutal lors de l'entrée dans l'eau.

Éviter de rentrer dans l'eau brutalement :

- après un bain de soleil ;

- après un repas copieux ou une consommation d'alcool ;

- après un effort physique intense ;

- si on est fatigué ou à jeun depuis longtemps.

5)- Entrer progressivement dans l'eau.

Après un long bain de soleil ou une activité sportive, il est indispensable de s'asperger le torse et la nuque avant d'entrer dans l'eau.

Par ailleurs, si on éprouve une sensation désagréable, (frissons, vertiges, etc...), il convient de sortir

immédiatement de l'eau.

Enfin, il ne faut pas plonger si on n'est pas certain qu'il y a assez d'eau et qu'il n'y a pas d'obstacles dangereux cachés, rochers, hauts fonds).

6) - Ne jamais se baigner seul.

(un bon nageur peut avoir des malaises)

Dans ce cas, peuvent intervenir, en cas de risque :

- un témoin pour donner l'alerte ;

- des groupes de nageurs qui se surveillent mutuellement.

En outre, en restant près de la rive, on peut sortir rapidement de l'eau en cas de malaise.

7) - Comment reconnaître un baigneur en difficulté.

- le signe du bouchon ;

- la tête du baigneur qui disparaît à plusieurs reprises sous l'eau puis coule à pic, victime

hors de l'eau.

8) - Ne pas utiliser les embarcations légères quand le vent souffle de la terre vers la mer

Il faut éviter également de jouer à la peur en renversant les embarcations ou en mettant de force quelqu'un dans l'eau.

L'eau étant un milieu parfois hostile, un choc émotif peut avoir des conséquences graves.

9) - Autres mesures de prévention

- Approcher et maîtriser les notions et gestes en matière de secourisme :

- Ne pas s'éloigner de plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage (bouée, chambre à air

ou autres moyens) au risque d'être entraîné au large par un coup de vent ;

- Ne jamais se débattre si on est pris dans un tourbillon. Au contraire, il faut se laisser et faire

un détour pour rejoindre la rive ;

- Éviter les hélices des bateaux ou les pirogues qui peuvent provoquer des blessures graves et

mortelles.

10) - S'entraîner progressivement

Les plongeurs doivent :

- éviter les plongées successives à intervalles trop rapprochés.

- avoir toujours quelqu'un qui les surveille à la surface, car la fin de la plongée est le moment le

plus délicat ;

- remonter à la surface, s'ils constatent une diminution de leurs capacités physiques ;

- éviter les heures de haute marée.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 14:54

Causes des accidents de la circulation. Neuf sur dix, un accident de la route n'est pas imputable au véhicule, mais au conducteur, à ses passagers ou à un autre usager de la route. Dans une forte majorité des cas, la cause immédiate d'un

accident de la route est constitué par un comportement infractionnel du conducteur :

- ignorance des règles de conduite ; - déficience physiques, psychiques ou techniques (au sens de la maîtrise des techniques de conduite) ; - erreurs ou fautes de conduite délibérément commises ; La vitesse excessive, suivie de très près de l'imprégnation alcoolique du conducteur, est restée la cause la plus fréquente d'accidents (environ un sur quatre). Suivent l'inobservation des règles de priorité, la circulation à gauche, le dépassement irrégulier, etc...

Sur autoroute, le comportement infractionnel des conducteurs est moindre (6 fois sur dix au lieu de 8), les causes d'accidents sont plus spécifiques que sur le reste du réseau routier : - deux fois plus pour l'inattention ou la distraction ; - sept fois plus pour la fatigue ou malaise ; - mais aussi : Onze fois plus pour l'état défectueux des véhicules, ce qui confirme les particularités de la conduite automobile sur autoroutes (gonflement des pneus, par exemple). B - Mesures préventives Des précautions élémentaires doivent toujours être observées avant de prendre le volant, avant de démarrer et sur route.

Des règles particulières intéressent les conducteurs de deux roues et les piétons. Énoncées dans un but didactique, elles ne respectent pas la chronologie habituelles des opérations et ne constituent pas une liste exhaustive. Elles sont utiles à vous-mêmes et aux autres dans vos efforts de diffusion des règles de prévention. 1° Avant de prendre le volant Pensez toujours : a) A vous-même Le cryptique de la bonne conduite c'est : - une intégrité physique aussi bonne que possible ; - des connaissances techniques portant à la fois sur la conduite et sur le véhicule ; - l'acquisition d'une psychologie de la conduite (faculté d'adaptation rapide et correcte au trafic, à l'environnement routier). Donc : . la veille d'un long voyage, dormez bien ; . ne prenez pas de médicaments, même plusieurs heures avant de partir, du moins sans avoir demandé l'avis de votre médecin traitant.

En tout état de cause abstenez-vous de toute médication sédative agissant sur le système nerveux central pouvant induire une somnolence. Prenez l'habitude de lire attentivement les indications marquées sur l'emballage et la notice d'emploi d'un médicament. . Étudiez votre itinéraire (surtout pour un voyage à l'étranger) ; n'établissez pas d'horaires trop rigoureux la "moyenne" peut tuer, l'imprévu existe, souvent cause de conflits familiaux ou tout au moins d'énervement du conducteur, avec tous les risques accrus que cela implique. A vos passagers : b) - Rappelez-vous qu'il est interdit de mettre les enfants à l'avant ; ne leur permettez pas de jouer avec les poignées des portières, dont vous vérifierez la bonne fermeture (poussoir de sécurité). - Ne prenez jamais de passagers en surnombre ; - Si vous transportez un animal familier, mettez-le à l'arrière, attachez-le ou mieux, isolez-le des humains par un filet. c) A votre véhicule : - Ayez toujours un véhicule en parfait état de fonctionnement : freins, pneus (attention au sous-gonflage), éclairage, dispositifs de signalisation ; - Faites vérifier les niveaux d'huile, d'eau (radiateur, lave-glaces, batterie) ; - N'oubliez pas la boîte réglementaire d'éclairage, la trousse de premiers secours, l'existence de l'extincteur, un ou mieux, deux triangles de présignalisation, une lampe électrique : - Dégagez toujours la vitre-arrière : pas de paquet, ni de vêtements sur la plage arrière ; - Si vous transportez de lourds bagages, veillez à bien les répartir pour éviter de déséquilibrer votre véhicule dans certaines conditions (grande vitesse, force centrifuge en virage, vent de coté, freinage brusque). 2° Avant de démarrer : L'équipement de protection doit comporter une ceinture de sécurité. L'appui-tête, certes utiles, n'est pas indispensable compte tenu de la technologie actuelle des sièges. Mettez la ceinture de sécurité, faites-la mettre au passager avant s'il ne l'a déjà fait, et aux passagers arrière si votre voiture est aussi équipé ; - Réglez la si elle n'est pas enrouleur.

Rappelez-vous que, sans ceinture, en cas d'éjection : - le risque de blessure est cinq fois plus grand ; - le risque d'être tué est dix fois plus grand. Donc : Mieux vaut être maintenu qu'éjecté. La ceinture empêche l'éjection. Rappelez-vous surtout que la ceinture divise par plus deux le risque d'être tué sur la route. 3° Sur la Route Respect du Code de la route, allure en tenant compte de l'état de la chaussée, de la visibilité, des conditions atmosphériques vous assureront un bon voyage. Bien des désagréments, voire des accidents, vous seront évités : - Pour les randonnées prolongées ou les "longues routes", ne conduisez pas plus de 2 heures à 3 heures consécutives (les longues conduites entraînent des troubles de la vigilance) ou arrêtez-vous systématiquement tous les 200 à 250 km pendant 10 à 15 minutes, avec aération à l'extérieur du véhicule et "décrassage musculaire" pour éliminer la tension musculaire, la fatigue nerveuse, même si vous n'avez pas l'impression ressentir le besoin. - Ne vous laissez pas serrer par des voitures qui viennent à l'arrière, laissez-les vous doubler; - Gardez vos distances : . 50 km/h, il vous faut 25 mètres (5 x 5 = 25) pour vous arrêter : . 80 km/h, 64 mètres (8 x 8 = 64), soit à peu près la distance qui existe entre deux poteaux télégraphiques : . à 100 km/h mètres (10 x 10 = 100), presque la longueur d'un terrain de foot-balle. Et ces distances sont à multiplier par deux, s'il pleut.

Évitez alors dépasser 80 km/h

- chauffez l'habitacle du véhicule au minimum, et surtout aérez-le souvent. La chaleur en atmosphère confinée est assoupissement et la fumée de tabac augmente rapidement la teneur en monoxyde de carbone de l'air ambiant. Toutes les vitres fermées, le fait de fumer trois cigarettes entraîne une raréfaction de l'oxygène ambiant correspondant à une altitude supérieure à 3000 mètres ; laissez toujours au moins une vitre baissée de quelques millimètres. - Ne descendez jamais sans précaution du coté de la circulation ; - Arrêtez-vous impérativement dès l'apparition des premiers signes de fatigue : . visuelle (picotement des yeux, sensation de brûlure des paupières) ; . nerveuse (envie de dormir) ; . musculaire (sensation d'une barre dans le dos) ; - Par temps de brouillard, réduisez-votre vitesse à 60 km/h et même moins, s'il le faut. Allumez vos feux de croisement, c'est obligatoire. - Au cours des arrêts nécessaires, absorbez des aliments rechargeant l'organisme en énergie, et buvez eau ou jus de fruits pour vous réhydrater. . ne partez jamais à jeun ; . pas de repas copieux, propices à l'assoupissement, Attention aux boissons alcoolisées ; - ne mangez pas au volant , ce qui condamne l'habitude de sandwich, et la consommation répétée de confiserie tout en conduisant ; . usez du café avec modération (tout excitant est en effet préjudiciable au jeu normal des réflexes). N'oubliez pas le rôle stimulant du sucre, surtout sous forme de fruits.

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 12:50
Appareils de Traction Câble a Encliquetage Genre "Tire-fort"

Ces appareils tire-câbles sont manœuvrables par une seule personne. Ils permettent de déplacer, par traction, de lever (sous certaines conditions de mise en œuvre) et de descendre des charges sous toutes orientations et pratiquement sans limitation de course autre que celle de la longueur du câble.

Construits par différentes sociétés, ils sont généralement connus sous le nom de Tire-for suivant l'appellation commerciale choisie par le plus important constructeur de ce genre de matériel.

Il existe ainsi divers types d'appareils genre Tire-for dont la puissance de traction, sans mouflage, peut atteindre jusqu'à 5 tonnes. En levage, où il faut une poulie de renvoi, la puissance peut être de 3 tonnes.


Les Tire-for peuvent être employés :

- pour éviter de déplacer un camion-grue ou lorsque l'accès est impossible ;
- pour amarrer provisoirement des éléments en équilibre instable.

Descriptif.

Ce type d'appareil comprend :

- deux blocs à mâchoires serrant alternativement le câble pour le tracter ;
- un crochet orientable permettant de frapper le Tire-for sur un point fixe ;
- une poignée de débrayage ;
- deux bras de levier ;
- un ensemble de mécanisme protégés par un carter.

Règles d'utilisation.

a) Le Mouflage.

Le Tire-for peut être utilisé directement ou avec mouflage.

Rappelons que les mouflages sont des procédés permettant de tirer des fardeaux en multipliant la force nominale des appareils de levage au moyen de moufles.

Les moufles sont caractérisées par un ensemble de poulies, de câbles, cordages ou chaînes, permettant de soulever des charges.

Sans mouflage, il suffit d'amarrer le Tire-for à un point fixe et d'attacher l'extrémité du câble à la charge à déplacer.

Dans le cas de mouflage, qui présente l'avantage de multiplier pratiquement par deux l'effort développé, le Tire-for est amarré par l'intermédiaire d'une élingue.

Le câble passe dans la poulie de renvoi retenue à la charge à déplacer et son extrémité est attachée au point fixe.

b) L’ancrage.

Une règle essentielle est celle de l'ancrage efficace.

L'ancrage consiste en l'établissement d'un ou plusieurs points fixes suffisamment résistants pour supporter l'effort appliqué.

Plusieurs solutions peuvent se présenter :


L'utilisation des points fixes existants ou faciles à aménager (arbres, poteaux).

Toujours se fier le plus près possible du sol. Éviter les lampadaires qui n'opposent qu'une résistance bien faible et présentent des risques graves en cas d'arrachement (fils électriques). Égouts, fenêtres, portes : moyennement un aménagement sommaire, ces points peuvent présenter une bonne assise. Il suffit de fixer le câble sur deux madriers en croix dans l'ouverture. Choisir des voûtes d'égout et des maçonneries de bonne facture et en bon état.


Protéger contre un cisaillement par le câble les arbres utilisés.

Établissements des points d'ancrage (par piquets et chaînes en plaques d'ancrage).

Ce système qui donne de très bons résultats est cependant généralement à proscrire en zone urbaines, car il présente des risques de détérioration de la chaussée, des trottoirs ou, ce qui est plus grave, des canalisations de toutes sortes qui cheminent sous le sol. Tirer parti des engins d'intervention sur les lieux.

L'utilisation d'engins lourds de sapeurs-pompiers, tels que fourgons d'incendie, fourgons-pompes, divers,... comme point fixe est réglementaire. Ces engins sont équipés de deux manilles à l'avant. Ces manilles à l'avant fournissent immédiatement deux points d'amarrage et les engins, freins serrés, non calés et au point mort offrent, sur de bons terrains, des résistances que l'on peut calculer en multipliant le poids du véhicule par un coefficient qui varie de 0,8 sur le macadam sec à 0,2 sur une route mouillée.

On ne doit pas utiliser les crochets de remorquage des fourgons, ni les queues de cochon.

c) La Mise en Œuvre

Elle s'opère ainsi :

Marche avant ou montée.

Emmancher et verrouiller le bras télescopique sur le levier rond. Agir en mouvement de va-et-vient sur l'extrémité du bras télescopique pour obtenir la progression du câble. Utiliser la démultiplication adaptée à la charge.

Marche arrière ou descente.

Changer le bras télescopique du levier. Mettre sur la grande démultiplication (position basse). Agir en va-et-vient comme précédemment.


Débrayage ou libération du câble.

Les mâchoires étant verrouillées par la traction du câble, il est impossible de débrayer l'appareil en charge. Pour le faire, il faut donner du mou au câble au moyen du levier de marche arrière. La poignée de débrayage peut alors être amenée vers l'avant de l'appareil.

Amarrage de l'appareil.


Traction horizontale ou oblique.

L'appareil peut être amarré par sa broche avec une élingue ou un câble.

Levage :

Utiliser une poulie de renvoie fixée au-dessus de la charge. Le Tire-for est amarré broche vers le bas sur un point fixe quelconque, le plus près possible du sol.

Fixer l'appareil à un point fixe au-dessus de la charge à lever.

d) Précautions D’emploi :

- n'employer que le personnel strictement nécessaire ;
- le tire-for doit être actionné par une seule personne ;
- ne jamais remplacer une goupille de cisaillement par une pièce en acier dur ;
- ne jamais utiliser le câble de traction de l'appareil pour élinguer des charges, car il se déformerait et ne
pourrait plus être employable dans le Tire-for.

e) Entretien-Vérifications :

- mensuellement, faire manœuvrer l'appareil. Huiler le câble en contrôlant son bon état ;
- tous les 3 mois, tremper l'appareil dans un bain de pétrole ou de gazole. Secouer pour chasser les
détritus par les lèvres supérieures, huiler abondamment.

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 23:24

Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 14:58

Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porte un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétro-réfléchissants.

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 23:30

Description et fonctionnement.

Une pompe centrifuge est une roue à aubes tournant autour d'un axe, dans une cellule formée par deux joues parallèles.

L'eau venant de l'aspiration arrive par un distributeur, dans la direction de l'axe de la pompe et, par la partie centrale, "l’ouïe", pénètre dans les aubes.

Celles-ci tournant, la force centrifuge projette l'eau à la périphérie de la roue.

L'eau passe alors par des pièces ayant une courbure étudiée et appelées diffuseurs. Ces diffuseurs ont pour but de transformer graduellement en pression la vitesse de l'eau à la sortie de la roue. A la sortie des diffuseurs, l'eau, qui a perdu en vitesse et gagné en pression, entre dans le colimaçon, appelé aussi collecteur circulaire, ou canal de retour, qui la conduit au refoulement ou à l'entrée d'une autre roue identique, selon que la pompe est à un ou plusieurs étages dans ce dernier cas, on dit que la pompe est multicellulaire.

Si l'eau entre dans une seconde roue, elle y arrive avec la pression reçue de la première, reprend, en conservant cette pression, une nouvelle énergie, à nouveau transformée en pression (qui s'ajoute à la première) par les diffuseurs suivant et ainsi de suite.

Il existe dans les corps de pompe :

- aux points hauts : des robinets purgeurs d'air ;

- aux points bas : des robinets purgeurs d'eau.

NOTA.- L'ensemble d'une roue, d'une couronne de diffuseurs et d'une couronne de canaux fixes constitue une cellule.

On dit qu'une pompe est à deux étages quand l'eau, sortant d'une première cellule, pénètre dans une seconde, identique et branchée sur le même arbre, à la sortie de la première.

Cette façon de relier deux cellules s'appelle "montage en série".

Il existe des pompes dont les cellules sont montées en parallèle.

La pompe centrifuge ne permet pas l'aspiration ; il est indispensable, si elle n'est pas alimentée par de l'eau en pression, de lui adjoindre un dispositif apte à faire le vide, appelé amorçeur. C'est à ce dernier que son généralement imputables les difficultés d'aspiration, si aucune entrée d'air n'est due au montage des tuyaux d'aspiration ou au mauvais état des joints des raccords ou à un robinet de purge laissé ouvert.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 21:25

a) - Si la personne sent qu'elle va s'évanouir, dites-lui de s'allonger en position horizontale, un des principaux risques de l'évanouissement étant la chute (la syncope généralement plus brutale, ne le permettra pas), et de respirer profondément. S'il n'est pas possible de faire allonger la victime, dites-lui de :

- baisser fortement la tête ;

- raidir le plus possible les muscles des membres inférieurs et des fesses, de façon à chasser le sang vers l'intérieur.

b) - Si la personne est évanouie :

- vérifiez la liberté des voies aériennes ;

- mettez la victime en P.L.S. Toutefois la manœuvre classique consistant à allonger la victime sur le dos, tête basse, les jambes levées à la verticale au-dessus de la tête (ce qui fait refluer, en général immédiatement un litre de sang environ vers le cœur et le cerveau suffira souvent. Vous pouvez également lui tapoter les joues ou la flageller légèrement avec un linge mouillé, lui faire respirer, si vous en disposez immédiatement, des sels anglais.

Vous aurez auparavant desserré col, ceinture, et tous vêtements pouvant gêner la circulation et la ventilation et vous aurez assuré, si nécessaire, une aération suffisante.

En général, au bout de quelques instants, la personne évanouie reprendra connaissance, mais la position horizontale devra être maintenue quelques minutes afin d'éviter une récidive.

c) - S'il s'agit d'une syncope (arrêt cardio-respiratoire), la conduite à tenir est le plus souvent la même. En effet, la syncope est très brève et l'arrêt cardio-respiratoire est généralement de courte durée.

Si l'on allonge la victime en position strictement horizontale, la ventilation et la circulation reprennent presque instantanément de courte durée.

Sinon, il faut en outre, d'urgence, ranimer la victime c'est-à-dire pratiquer la ventilation artificielle associée (méthode optimale) ou massage cardiaque externe (M.C.E).

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 17:23

Les sauveteurs, les policiers, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.

On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.

Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.

Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.

Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.

On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :

. le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,

tout en restant efficace ;


. le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 20:24

Comme le territoire et les institutions, la Nation est l'un des pilliers (support) fondamentaux de l'Etat. Elle se définit comme un groupe humain libre, conscient de son unité linguistique, culturelle historique, économique et animé d'un ferme vouloir de vivre collectif sur un espace territorialement indépendant aux limites internationalement reconnues.

Cette définition cadre bien avec la réalité. En effet la Nation Sénégalaise est constitué de plusieurs ethnies unies par des liens historiques et qui ont appris à vivre ensemble dans la Fraternité, la Solidarité, l'Hospitalité, la Tolérance.

Ces ethnies ont hérité ces valeurs de leur longue cohabitation dans la Vallée du Fleuve Sénégal qui fut le Premier Foyer de Peuplement du Pays avant que par Vagues Migratoires, l'Espace Sénégambien ne soit occupé par différentes composantes qui l'habitent aujourd'hui.

Ces différentes valeurs renforcées par des liens de cousinage traduisent aujourd'hui la parfaite Entente, le Consentement, la Volonté et le désir de vivre ensemble de ces ethnies qui ont su dépasser avec sagesse les antagonismes tribaux et les divergences religieuses.

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 14:53

La fin de l'été voit un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon la situation géographique et le sport pratiqué.

1) - Plage

Respectez les consignes de sécurité :

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance

Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là ou vous risquez de perdre pied ;

- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas de trop du rivage ;

- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition prolongée au soleil ;

- Tenez compte des heures de marées pour éviter d'être surpris par le reflux.

Dans tous les cas que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour vous baigner ;

- comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à échéance parfois lointaine.

2) - Sur l'eau.

- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent, un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large ;

- N'oubliez pas enfin que les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, mais ils ne sont pas increvables... ;

- Si vous pratiquer le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui les régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et parfois en vies humaines.

- Sachiez que le motonautisme et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles définies par des textes :

. nécessite de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ;

.obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ;

. interdiction de dépasser 5 noeuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ;

. interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeurs et des nageurs. Le risque pour eux, en effet, c'est l'hélice.

Sous l'eau

Il faut considérer deux types de plongée sous marine :

- la plongée libre ;

- la plongée à l'air comprimé.

. Plongée libre

Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux.

Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions.

- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;

- ne plongez jamais sans avoir signalée votre présence (bouée) ;

- n'essayez pas d'aller trop parfois (une dizaine de mètres constituent déjà une belle performance ;

- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record.... ;

- reposez-vous entre deux plongées successives ;

- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé.

. Plongée à l'air comprimé

Il s'agit d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire.

Elle demande :

- un équipement en parfait état :

. un véritable apprentissage ;

. un entraînement particulier.

Les règles de prévention étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que l'observation la plus stricte des techniques enseignées par les moniteurs hautement qualifiés.

La Planche à Voile

Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande part à celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif.

Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :

- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;

- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutées qui vous assurera une bonne flottabilité en même temps qu'elle vous protégera du froid ;

- attention aux nageurs : la nage à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin constitue une énergie cinétique respectable ;

- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer par la voile" et, comme pour les petits voiliers, en cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.

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