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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 12:46

I - CARACTERES.

Le caractère essentiel d'un E.R.P est la présence du PUBLIC, qui n'est jamais homogène et qui comprend, dans des proportions variables selon les établissements :

- des éléments féminins : magasins, centres commerciaux, expositions,

- des enfants : établissements d'enseignement,

- des handicapés, infirmes, personnes âgées, malades : établissements sanitaires,

- des personnes de toutes catégories en état de vulnérabilité : hôtels.

Certains établissements ne reçoivent le public que pendant les heures d'ouverture : spectacles, restaurants, musées, expositions, écoles etc.

Pour d'autres, le public est présent en permanence : hopitaux.

Le risque essentiel en cas de feu est la PANIQUE. Aussi le premier souci du chef de détachement est d'empêcher le déclenchement de celle-ci. Ses premiers efforts visent à la protection du public contre les atteintes du feu, des fumées et des gaz chauds.

II - EVACUATION

l'évacuation, si elle est possible est facile dans de très nombreux cas, est une opération complexe et difficile dans des établissements sanitaires et ne doit être entreprise qu'après estimation de la situation. Elle nécessite généralement : un effectif nombreux;

III - INTERVENTION.

- tenir compte de règles techniques de prévention qui facilitent les opérations :

. l'implantation pour l'accès des secours ;

. les dégagements pour les évacuations des personnels ;

. le cloisonnement intérieur et extérieur pour l'isolement ;

- le désenfumage des salles et circulations pour les évacuations de fumées;

Les règles de base à respecter sont les suivantes :

. à l'arrivée des secours, se renseigner sur ;

. l'effectif du public et du personnel ;

. la disposition des salles et circulations ;

. le nombre et la position des façades accessibles ;

. les issues ;

. l'emplacement des moyens et commandes de désenfumage ;

. les risques particuliers ;

. si le public peut être évacué, s'assurer de sa totale évacuation par des reconnaissances poussées ; s'il ne

peut être évacué, rechercher de quelles manières le protéger contre le feu et les fumées : dispositifs coupe- feu (portes, clapets...) cloisonnement interne, ventilation ;

. si aucun indice ne révèle le feu, éviter de déclencher la panique par des actes intempestifs, effectuer les

déplacements le casque à la main ;

. demander un service d'ordre important.

Dans un hôpital, il est possible de déclencher le plan rouge.

En l'absence de public, ou bien après, son évacuation complète ou sa mise en sécurité, l'extinction est conduite selon les règles habituelles. Elle est souvent accompagnée d'une opération de protection;

.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 20:10

Nombreuses et fort variées selon les tribus, mais convergentes par leur philosophie, sont les règles qui régissent la conduite des hostilités, la capitulation ou la reddition, la fin de la guerre, les représailles et les traités de paix, le sort des captifs, l'asile, la neutralité, les interventions et les alliances ; ensuite celles relatives au traitement de la personne humaine en cas de conflit armé en raison de leur rôle avant et après les hostilités (envoyés spéciaux, médiateurs...), de leurs fonctions spéciales (prêtres, féticheurs, guérisseurs), de leur état physique (vieillards, enfants, et infirmes) et de leur statut (populations non-combattantes...) ; et enfin celles relatives à la protection spéciale de certaines zones et des biens de caractère précieux, soit en raison de leur valeur symbolique (cimetière, bois sacrés...), soit encore à cause de leur importance vitale (puits d'eau, récoltes, bétail...).

1. Personnes et biens protégés en cas de conflit armé.

D'abord, il faut reconnaître que parmi les personnes citées ci-dessus, il y a celle qui remplissent une fonction sociale de premier plan. Les prêtres sont à cet égard des hommes qui ont le plus accumulé des forces vitales pour leur expérience, leurs connaissances, leur situation ; ce sont les patriarches des familles les plus anciennes, sont des magiciens qui ont fait leur preuve, qui ont appris les rites, après plusieurs années d'épreuves et d'ascèse, soit dans les couvents comme au Dahomey et au Nigeria, soit sous la houlette d'un ancien comme ce fut le cas dans la plupart des tribus. Ils ont en effet l'art d'interpréter la volonté de Dieu.

Le rite du sacrifice du coq dans les cimetières est une pratique à laquelle ils recourent constamment. Quant aux guérisseurs, ils ont le pouvoir de détecter les maladies grâce aux invocations et soignent les malades ou leur faisant porter des talismans ou boire des décotions. Ce sont les devins-guérisseurs, appelés aussi féticheurs, à l'opposé des sorciers qui sont possédés par une maléfique volonté de puissance. Par ailleurs, il faut noter l'importance des anciens (vieillards), proches des ancêtres et des esprits protecteurs.

Ainsi donc, c'est principalement en raison de leur mission sacrée pour les uns (féticheurs, prêtres) et de l'importance de leur rôle historique pour les autres (vieillards, griots) que certaines personnes sont préservées des fléaux et maux causés lors des hostilités. Subsidiairement cependant, les lieux où les premiers œuvrent étant sacrés et protégés, leurs gardiens le sont à plus d'un titre.

De même, le vieillards, véritables dépositaires des traditions orales et "bibliothèques vivantes", sont épargnés. Ne dit-on pas dans un proverbe zaïrois : "On détruit la pirogue, mais jamais le port".

En outre, à cause de la conception cosmogonique et vitale de la nature en Afrique déjà mentionnée, on attache une importance capitale à certains biens comme l'eau, le bétail et la terre. D'où leur appropriation et leur exploitation collective. Le bétail, les récoltes. Les points d'eau, dans la mesure où ils sont destinés, de par la tradition, à la survie aussi bien de leurs propriétaires, du groupe social auquel ils appartiennent que des étrangers même de passage, voire des adversaires, sont, en général, épargnés des vicissitudes de la guerre.

Les professeurs Kappeler et Kokooza ont ainsi cité la pratique qui consiste, auprès des peuples lacustres de l'Afrique de l'Est, à interdire aux belligérants de considérer le bétail, les récoltes et les puits d'eau comme cibles de guerre.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 12:17



1 - Risques.


Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;


Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :


2 - Conduite à tenir.


a) - En zone habitée :


- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;

- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;

- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;

- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;

- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards

d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;

- procéder à la récupération des produits liquides ;

- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions

voulues selon le cas ;

- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même

éventuellement sur le véhicule lui-même ;

- nettoyer la chaussée ;

- enlever les terres polluées ;

- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;

- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,

pendant les opérations.


b) En agglomération :


- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;

en outre, dans la zone concernée directement :

- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;

- faire éteindre les foyers à flammes nues ;

- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;

- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la

zone dangereuse.


c) Envahissement des égouts :


- prévenir le service compétent ;

- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;

- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans

les canalisations.


D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.


3 - Signalisation des matières dangereuses transportées


Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur

orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.


Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).


Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 22:06

I - Définition du secourisme :

Le secourisme consiste à donner les premiers soins en attendant l'arrivée d'un médecin.

2. L'obligation légale de porter secours (art. 63 du Code pénal) :

3. Que doit faire le secouriste :

- Protéger ; )

- Alerter ; ) P. A. S.

- Secourir. )

4. Les dix commandements du secourisme :

1) Appeler les secours organisés.

2) Agir rapidement et dans le calme.

3) Analyser la situation.

4) Coucher la victime, sur le dos si elle est consciente, en position latérale de sécurité dans le cas

contraire.

5) Ne pas le déplacer sans motif impérieux.

6) Procéder à un examen minutieux des victimes.

7) Ne faire que l'indispensable, sans vouloir jouer au médecin.

8) Tenir la victime au chaud.

9 Ne pas la faire boire.

10 La rassurer.

5. Les urgences :

- Arrêt de la ventilation

- Hémorragie abondante.

Donc, vérifier si la victime :

- ventile ;

- ou saigne.

Si elle ne ventile pas : L.V. A. - V. A.

- Si elle saigne : compression (ou garrot si indispensable).

6 - L' A B. C de Survie :

. Disposer une victime en l'allongeant sur le côté , c'est la mettre en position

latérale de sécurité (P.L.S).

. Pratiquer le bouche à bouche suppose la connaissance de la technique préalable de libération des voies

aériennes (L.V.A.).

. Comprimer à main nue - ou à l'aide d'un pansement - l'endroit qui saigne permet de limiter les

conséquences d'une hémorragie externe.

ALLONGER

BOUCHE A BOUCHE

C OMPRESSION

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 20:32

Le règlement est de par sa définition un acte administratif unilatéral et impersonnel qui s'impose à tous les administrés. En d'autres termes les règles de conduite qu'il édicte sont décidées par les seuls pouvoirs publics, portées à la connaissance des administrés et assorties de sanctions en cas de manquement.

En matière de prévention, le contrôle du respect des dispositions réglementaires s'effectue par des visites aux diverses phases de la construction et de l'exploitation de l'établissement.

C'est ainsi qu'avant la construction le projet est étudié sur plan avant la délivrance du permis de construire. Cette étude permet de déceler avant la réalisation si les dispositions constructives respectent les mesures de sécurité notamment celles relatives aux structures et à l'évacuation.

Durant la construction on effectue des visites dites de recollement en vue de voir si les dispositions ayant été édictées au niveau de l'étude sont entrain d'être appliquées.

Après la construction, une visite de réception permet de voir si l'établissement est conforme en matière de sécurité. Cette visite permet de passer en revue tout le bâtiment y compris les installations techniques tels que l'électricité, le gaz, la climatisation etc, avant que l'ouverture ne soit autorisée.

En cours d'exploitation, des visites périodiques ou souvent inopinées doivent être organisées. Les préfectures, mairies et autres autorités locales ainsi que les divers services impliqués sont chargés chacun en ce qui les concerne, du contrôle, du respect des dispositions réglementaires à l'intérieur de leur secteur de compétence.

D'autre part des visites techniques de prévention peuvent être effectuées par les membres de la commission de sécurité sur proposition de l'exploitant, en vue de procéder à une analyse des risques internes de l'établissement et de déterminer en conséquence des plans d'attaque et prodiguer des suggestions pour l'amélioration des mesures de protection contre l'incendie.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 12:39

Il faut intervenir immédiatement, car la lésion s'établit dès le contact du produit chimique et continue à s'aggraver aussi longtemps que le contact existe.

Contrairement aux brûlures thermiques (où vous ne devez enlever que les vêtements de dessus), tous les vêtements imprégnés d'un produit caustique doivent être retirés ou coupés avec précaution pour mettre à nu les brûlures.

Lavez immédiatement et abondamment à grande eau, en même temps que s'effectue le déshabillage, jusqu'à à disparition du moindre picotement.

Puis neutralisez (application de compresses imprégnées de solution neutralisante, fréquemment renouvelées) ;

- s'il s'agit d'un acide (acides sulfurique, chlorhydrique, nitrique, etc.), vous utiliserez de l'eau bicarbonatée (3

4 cuillerées à soupe de bicarbonate de soude pour un litre d'eau) : à défaut, vous emploierez de l'eau

savonneuse ou savon liquide ;

- s'il s'agit de base (potasse, soude, chaux vive...), vous laverez à l'eau vinaigrée (100 cm3 de vinaigre dilués dans un litre d'eau),

Si les yeux ont été atteintes, après avoir lavé et neutralisé abondamment et pendant longtemps (20 minutes)

à l'eau du robinet, en maintenant les paupières écartées, conduisez rapidement la victime à un médecin ophtalmologiste, car le risque d'atteinte grave de la cornée et le devenir visuel de la victime se posent toujours. Mais ne placez pas de pansement sur les yeux.

Dans le cas de brûlures respiratoires, même si l'inhalation est de courte durée, faire toujours hospitaliser la victime, car il y a risque d'accident-retard (oedéme aigu du poumon).

Dans le cas de brûlure de l’œsophage et de l'estomac bien que le malade angoissé, agité, pâle le réclame, ne lui donnez pas à boire, ne tentez pas de le faire vomir ce qui risquerait de diffuser le produit caustique dans des zones intactes ou d'aggraver les lésions déjà existantes.

Exceptionnellement vous pouvez essayer cependant, si le transport à l'hôpital n'est pas possible immédiatement ou si l'attente du médecin appelé d'urgence se prolonge, de neutraliser le produit caustique en faisant absorber :

- s'il s'agit d'acides : de l'eau albumineuse (4 blancs d’œufs jamais d'eau bicarbonatée (car le bicarbonate de

l'anhydride carbonique pouvant provoquer une distension digestive aiguë) ;

- s'il s'agit de bases : de l'eau vinaigrée, du jus de citron (un citron dans un verre d'eau) ;

- s'il s'agit d'eau de javel : une solution d'hyposulfite de soude à 2%.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:33
Sécurité des sapeurs-pompiers dans les opérations sur les toits

- un sapeur ne doit jamais agir isolément ;

- il doit toujours être assuré, au moyen d'un cordage approprié, auquel il est amarré et qui est maintenu par un

un deuxième homme, lui-même posté en équilibre sûr ; il faut toujours faire faire au cordage un tour de

sécurité ;

- autour d'une cheminée solide, d'une poutre, etc... ;

- avant de s'engager, éprouver avec le pied la solidité du support ; toiture, sommet de mur, appui de fenêtre ou balcon, etc... ;

- repérer et éviter les châssis vitrés et plaques de fibrociment ;

- s'il n'y a pas moyen de les éviter, utiliser, pour les franchir, un élément, d'échelle à coulisse ou une échelle à

crochets dont l'extrémité supérieure doit être solidement amarrée, le pied étant en outre, si possible, calé

dans le chéneau. Placer, sous l'échelle, des planches, dont la longueur doit dépasser les limites de la zone

recouverte en vitrage ou fibrociment et disposées perpendiculairement l'axe de l'échelle ; cette disposition

à adopter également sur une toiture à forte pente ;

- pour cheminer sur une toiture à pente moyenne, adopter la position à "quatre pattes", en plaçant, autant que possible, chaque pied à cheval sur deux tuiles ou ardoises et en ne déplaçant, en principe, qu'un seul membre

à chaque mouvement, les trois autres étant en appui ;

- pour monter vers le faîtage, cheminer en diagonale (ligne de moins grande pente) ou, si possible, à l'aplomb

d'une cheminée, d'un vasistas ou de toute autre aspérité, située plus bas et capable de stopper un éventuel

dérapage ;

- se munir d'une hachette, maintenue au poignet par une cordelette et qui, en cas de dérapage, peut être

piquée dans la toiture ;

- en cas de dérapage, un sapeur, non muni de la hachette, doit chercher à se coucher sur le ventre, écarter

le bras et les jambes et essayer de s'accrocher, en appuyant fortement la paume des mains, doigts, en

crochets la pointe des pieds sur la surface de la toiture ;

- pour travailler sur la toiture, se placer de côté par rapport au faîtage, assis sur la jambe amont repliée, la

jambe aval légèrement repliée, également pour permettre de poser le pied bien à plat sur la couverture ;

cela permet d'obtenir la plus grande surface d'appui possible et de diminuer les risques de glissade .

- les matériaux déposés doivent être évacués immédiatement, au fur et à mesure, de façon à éviter leur chute,

voire, un alourdissement local de la toiture ; quelques tuiles, une mitre ou un mitron..., peuvent être déposés

momentanément, au-dessus de la partie amont d'une souche de cheminée ou dans une chéneau ;

- pour découvrir un toit, commencer toujours par la partie amont.

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 14:31

7.1 - Permanence des Secours - Relèves

7.11 - Couverture d'un secteur démuni de Secours.

Si une zone importante risque de rester longtemps démunie de secours, le commandant de groupement ou le colonel de garde selon le cas, envoie un ou des engins en remplacement dans certains centres de secours de la zone intéressée, de façon à maintenir un équilibre de moyen de première intervention.

La compagnie qui bénéficie momentanément d'une telle mesure, doit mettre à la disposition du chef de garde venu en remplacement, un gradé connaissant bien le secteur et muni des plans s'y rapportant.

7.12 - Disponibilité des engins.

7.121 - Lorsqu'un engin doit, après une intervention, être remis en état opérationnel (hygiène des personnels, recomplèments, pleins, remplacements..), les opérations nécessaires sont accomplis dès le retour au centre de secours et dans les délais les plus brefs.

Si l'engin doit être placé en situation d'indisponibilité, il appartient au chef de garde d'en prendre la décision. Dans le cas, la remise en service, doit intervenir immédiatement après la fin des diverses opérations. Le groupement et les centres de secours reliés sont informés de tous les changements de situation.

7.122 - Tout engin muni d'un appareil de radio, qui quitte le lieu d'une intervention et qui est en état opérationnel doit, sans délais être annoncé "disponible" par le chef d'agrès. Celui-ci envoie au BCOT sur son canal d'origine dans la forme simple ."Tel engin, disponible". Ce message est également noté par le stationnaire au C.S d'appartenance.

Un engin se trouvant dans une telle situation peut recevoir par radio un ordre d'intervention en cours de trajet, selon la position géographique de la nouvelle adresse par rapport à son itinéraire.

Relèves

Les détachements envoyés sur les lieux d'une intervention son renvoyés dès qu'ils sont devenus disponibles ou relevés dès que le directeur des secours le juge nécessaire.

Cette règle est impérative en ce qui concerne les premiers secours), le maintien sur les lieux d'une intervention d'un P.S ne peut être justifié que par l'emploi de l'engin et en aucun cas par l'utilisation prolongée du personnel pour tout autre tâche.

Dans le cas de déblai important prévisible, les personnels nécessaires sont demandés assez tôt (au moins deux heures à l'avance) pour qu'ils puissent être sur les lieux dans les délais souhaités.

Le directeur des secours doit tenir compte de la fatigue du personnel, du travail restant à faire, de la rigueur, de la température, des intempéries et de l'heure des repas.

Les relèves sont faites, en principe, toutes les cinq heures de jour et quatre heures de nuit, par des détachements constitués conformément au chapitre 3, alinéa 3.22 de la première partie du titre 1.

La relève des officiers et chefs de secteurs précède d'une heure et celle du personnel, de manière à permettre les reconnaissances et faciliter la prise en compte du matériel en place et le transport de ceux qui sont relevés.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 19:20

Le chef de détachement arrivé le premier sur les lieux, ne disposant généralement pas d'un personnel et d'un matériel suffisants pour se rendre maître du feu, doit tout d'abord assurer les sauvetages et demander les renforts nécessaires en même temps qu'il met en œuvre les secours dont il dispose.

Deux cas peuvent se présenter :

a) Le feu a éclaté dans un établissement connu ;

b) Le feu est dans un établissement qui n'a pas encore été visité.

Dans le premier cas, la connaissance de l'établissement sinistré et de son voisinage, permet au chef de détachement de diriger immédiatement et sans hésitation ses efforts sur les points les plus dangereux.

Dans le second cas, le chef de détachement doit procéder à une reconnaissance rapide au cours de laquelle il fait établir les lances au fur et à mesure qu'il voit des parties menacées par des risques de propagation.

Dans les deux cas, en principe, il faut établir des grosses lances et chercher à réaliser le maximum d'efficacité en évitant la dispersion des efforts.

La reconnaissance d'un grand feu est, en général, assez longue.

Elle comporte l'exploration des installations en feu ou menacées par le feu, en vue de :

- opérer les sauvetages s'il y a lieu ;

- déterminer l'importance et la nature des renforts nécessaires ;

- se rendre compte de la nature des matières en feu et des points plus particulièrement exposés ou

dangereux ;

- déterminer les points d'attaque et les cheminements à emprunter pour y parvenir.

Ces objectifs divers sont d'ailleurs en étroite interdépendance et son poursuivis simultanément.

Il en résulte que la reconnaissance est la phase la plus pénible et la plus délicate de l'extinction. D'elle dépend, pour une large part, la bonne marche des opérations. Elle exige non seulement du sang-froid, mais aussi, dans certains cas, une grande résistance physique.

En présence d'un grand feu, le directeur des secours, après avoir pris les dispositions nécessaires pour effectuer les sauvetages doit, avant tout, chercher à avoir une vue d'ensemble du feu et du développement qu'il est susceptible de prendre. Pour avoir cette vue d'ensemble, il pourra utiliser un point dominant qui lui donnera un aperçu sur des installations voisines ; voies, gros murs coupe-feu, nature et hauteur des constructions, etc.

Dans bien des cas, ce simple coup d’œil lui permettra de déterminer immédiatement, avec une approximation suffisante, l'importance et la nature des renforts à demander.

Cette vue d'ensemble acquise, le directeur des secours, après avoir demandé les renforts, fait rapidement le "tour" du feu pour reconnaître l'importance des diverses installations atteintes ou menacées et de procéder, compte tenu de cette importance, à une répartition judicieuse des renforts, dès qu'ils se présenteront sur les lieux.

Ces renforts seront utilisés en affectant autant que possible, un secteur à chaque détachement afin de faciliter le commandement et les liaisons.

La reconnaissance terminée, le directeur des secours doit s'astreindre à se placer et à rester en un point tel que les chefs de détachements ou d'agrès demandés en renfort puissent facilement le trouver pour prendre des ordres.

Pour ce P.C provisoire, la proximité de l'entrée principale de l'établissement sinistré est tout indiquée.

L'emplacement du P.C doit être précisé si possible dans le premier message de renseignements. Chaque chef de détachement arrivant en renfort, doit venir s'y présenter. Mais, dans certains cas, il peut être préférable de diriger par radio, ou en utilisant un agent de liaison envoyé à leur rencontre, certains engins directement vers une autre face du feu ; On peut ainsi gagner du temps dans l'engagement de ces renforts et éviter des encombrements à proximité du P.C. Dans ce cas, le point d'eau à utiliser doit être désigné en même temps que la zone d'intervention affectée à chaque engin. Si le directeur des secours ne se trouve pas lui-même sur place, à l'arrivée des renforts dans leur zone d'action, chaque chef détachement doit, dès que ses moyens sont engagés, lui rendre compte de la situation dans son secteur, soit par un message transmis par agent de liaison, soit par radio (utilisation des appareils portatifs).

Dès que le feu est circonscrit, les efforts convergent vers le foyer principal pour s'en rendre maître ; l'extinction est ensuite poursuivie dans chaque secteur d'après les règles ordinaires, mais en maintenant la liaison avec les secteurs voisins.

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 12:14

Les risques varient avec l'âge

a) Jusqu'à 1 An.

Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.

Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller (l'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher sur lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).

- Ne le laissez pas seul sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.

b) De 1 à 4 Ans.

C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents.

Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle.

Les lieux les plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains.

Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.

.L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau.:

. mettez les allumettes hors de sa portée ;

. tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;

. ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;

. fermez bien la porte donnant sur la rue : il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;

. faites garnir les prises électriques avec des bouchons protecteurs : il ne risquera pas d'y mettre ses doigts ou d'y introduire un objet métallique ;

. dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir : boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc., qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint ;

. mettez un grillage aux fenêtres, une barrière aux escaliers ;

. dehors, tenez-le fermement à la main ou mettez-lui un petit harnais ;

. rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux; médicaments, insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit ou dans son parc...).

. fermez à clé votre boîte à outils.

c) De 5 à 14 Ans

Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la route et la noyade.

- Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler.:

- S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route.

- Apprenez-lui à nager le plus tôt possible.

- Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique.

- Interdisez-lui de parler à des inconnus.

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