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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 19:44

Les gaz à effet de serre émis par les activités humaines sont bien la cause du réchauffement climatique. Les émissions de CO2 représentent 70% de ces gaz. Quand l'effet de serre augmente, les températures aussi.

L'effet de serre est absolument indispensable à la vie sur terre.

En effet la planète reçoit l'ensemble de son énergie des rayonnements solaires. Une part de cette énergie est directement absorbée. Une autre, réfléchie par la surface terrestre, est renvoyée sous forme d'un rayonnement infra-rouge vers l'espace.

Grâce aux gaz à effet de serre présent naturellement dans l'atmosphère principalement (la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone et le méthane), la chaleur du soleil est partiellement retenue et contribue à maintenir à une température moyenne de 15° C propice à la vie sur terre. Mais du fait des activités humaines, les concentrations de dioxyde de carbone (combustion des énergies des ruminants, des rizières, etc) ne cessent d'augmenter.

En cause la consommation d'énergie, mais aussi de la déforestation et l'agriculture. Et la durée de vie de ces gaz dans l'atmosphère est très longue, contrairement à celle de la vapeur d'eau. Résultat : l'écran qui retient la chaleur se densifie. Celle-ci est prise au piège comme dans une voiture en plein soleil, toutes les vitres fermées, la température de la planète augmente. Pour arrêter ce processus, il est urgent d'agir.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:23

La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.

Attaquer la population civile ou l'affecter gravement lors de l'attaque d'un objectif militaire contre les installations protégées ou des localités non défendues, utiliser perfidement l'emblème de la croix rouge, sont considérées comme infractions graves au protocole, au même titre que le transfert, par une puissance occupante, d'une partie de la population occupée, ou encore les jugements sommaires à l'encontre des personnes protégées. Les supérieurs sont tenus pour responsables des violations commises par leurs subordonnés s'ils n'ont pas pris toutes les les mesures nécessaires pour empêcher que de tels actes soient commis ou pour les réprimer.

Enfin, une entr aide judiciaire, en matière pénale est prévue entre les parties contractantes. Lorsqu'une enquête sur les faits est nécessaire, une commission internationale composée de 15 membres de haute moralité et d'une impartialité reconnue, peut intervenir avec l'accord des parties en cause, Une telle commission peut, outre son rôle d'enquêteur sur les allégations de violations dont elle est spécifiquement saisie peut prêter ses bons offices pour faciliter le retour à une stricte application et observation du droit international humanitaire. La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 21:27

Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur, car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 01:25

Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.


Les signes de l'insolation sont les suivants :

- le sujet a le visage congestionné ;

- il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;

- il a des éblouissements, des vertiges ;

- il a des nausées suivies de vomissements ;

- il a parfois des crampes ;

- plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.

Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil. L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant)

La conduite à tenir est la suivante :

- alerter un médecin ou les secours organisés ;

- en attendant l'arrivée du médecin ou des secours, transporter la personne à l'ombre ou dans un endroit frais ;

- lui enlever les vêtements ;

- asperger la personne d'eau fraîche et l'éventer.

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 16:33

A - GÉNÉRALITÉS

 

            Les extincteurs sont des appareils étanches, qui permettent de projeter et de diriger un agent extincteur sous l'effet d'une pression intérieure celle-ci peut être assurée par :

 

- une compression préalable du produit ;

 

- la tension des vapeurs de l'agent extincteur lui-même ;

- la libération d'un gaz auxiliaire ;

- la manœuvre d'une pompe à main.

 

1 - Selon leur destination.

 

            A cet effet, on a classé les différents types de feux en cinq catégories : quatre classés et une hors classification.

 

Classe "A" : "feux secs" intéressant les matériaux à base de cellulose (bois, papiers, cartons), ainsi que ceux à base de carbone et pour lesquels, l'eau est le meilleur agent d'extinction;

 

Classe "B" : "feux gras", feux d'hydrocarbures ou d'alcool, pour lesquels l'eau est, sauf dispositifs particuliers, généralement inefficace et parfois contre-indiquée.

 

Classe "C" "feux dits "de gaz", intéressant par exemple : méthane, propane, butane, gaz de ville.

 

Classe "D" "feu de métaux" (tels que sodium, magnésium, aluminium), qui nécessitent l'emploi de produits particuliers adaptés à chaque cas.


Feux hors classification : feux de caractère particulier, qui n'ont pu à ce jour, être répartis dans les classes bien définies : plastiques, celluloïd, carbure de calcium;

 

2 - Selon la nature de l'agent extincteur contenu.

 

- Extincteur à mousse.

- Extincteur à liquide ignifuge.

- Extincteur à eau (jet plein).

- Extincteur à eau pulvérisée.

- Extincteur à eau (jet plein) avec mouillant.

- Extincteur à eau pulvérisée avec mouillant.

- Extincteur à poudre.

- Extincteur à anhydride carbonique.

- Extincteur à hydrocarbures halogènes.

 

 

2. En fonction de leur masse.

 

 

Extincteurs portatifs : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 16 kg : peuvent être pourvus d'un ajustage fixe ou d'une lance, fonctionnant soit droit, soit par renversement.

 


Extincteurs portables : dont la masse en ordre de marche est composée entre 16 et 26 kg. Fonctionnant sans renversement. L'ajustage est relié à l'appareil par un tuyau flexible : le jet peut être dirigé sans déplacement de l'appareil.

 

 

Extincteurs dorsaux : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 30 kg. Pourvus d'un système d'attache permettant le transport à dos d'homme et d'un tuyau flexible avec ajustage pour diriger le jet.

 

 

Extincteur sur roues : tractables à bras ou remorquage, dont la charge peut être de plusieurs centaines de litres ou de kilogrammes.

 

            Sur chaque appareils sont portés les renseignements permettant d'identifier l'agent extincteur et indiquant son mode d'emploi ; obligatoirement.au moins :

 

- nature et quantité du produit ;

- nature et quantité du gaz auxiliaire contenu dans la cartouche (pour les appareils en comportant) ;

- mode d'emploi, si possible accompagné de figure ;

- la ou les références du ou des foyers-types éteint (classe indiquée par sa lettre dans une étoile).

- les températures limites de conservation et d'efficacité ;

- les dangers d'emploi s'il en existe ; par exemple : "A ne pas utiliser sur courant électrique" "A ne pas utiliser

   sur feux gras" "Aérer ou ventiler après usage" ;

- le nom et l'adresse du constructeur ou du propriétaire de la marque.

 

            Les extincteurs sont revêtus en rouge, à l'exception des appareils d'un volume inférieur à 0,5 l qui peuvent être chromée.

 Les lettres composant les diverses inscriptions décrites plus haut sont de couleur :

- blanche, si la nature de l'agent extincteur n'entraîne aucun danger particulier d'emploi ;

- jaune vif, dans le cas contraire.

- Les extincteurs doivent être placés de préférences à proximité des voies d'accès aux locaux (porte d'entrée), être facilement visibles et avoir leurs abords dégagés de tout matériel et marchandise. Il y a en outre avantage à les grouper par deux (défaillance possible de l'un d'eux).

 

             Les extincteurs demandent une vérification et un entretien périodiques (selon indications fourniers par les constructeurs), faute de quoi ils constituent une sécurité trompeuse.

 

           Les extincteurs fonctionnent soit par percussion, soit par renversement, soit encore au moyen d'une pompe. Il y a donc lieu d'en connaître le mode de fonctionnement avant de les mettre en action : lire avec soin la notice "mode d'emploi".

- Diriger le jet sur la base des flammes.


 B - DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS.


1 - Les extincteurs à mousse.

 

          Conviennent pour l'extinction des feux d'hydrocarbures (essence, mazout) et peuvent être utilisés dans la majorité des cas, sauf pour les "feux électriques";

 

           La mousse est obtenue par la réaction chimique d'un acide A, ou d'un sulfate d'alumine jouant le rôle d'acide, sur une solution basique B de bicarbonate de sodium. Il se dégage du gaz carbonique, et un émulsif, tel que la saponine, le suc de réglisse forme avec le gaz une agglomération de fines bulles;

 

            10 l de solution donnent 100 l de mousse qui agissent sur le foyer à la manière d'un cataplasme gorgé d'humidité et de couverture étouffante empêchant l'accès de l'air.

 

            La mousse forme une couche protectrice qui adhère même aux parois verticales, se conserve plusieurs heures et s'oppose aux reprises de feu. Pour répandre la mousse sur une nappe de carburant en feu, déplacer le jet de droite à gauche en"fauchant " et en commençant par le bord le plus rapproché.

 

Portée du jet : 6 à 12 m.

 

2 - Les extincteurs à eau et à liquide ignifuge (bicarbonate, sulfate, silicate, chlorure).

 

            Ils conviennent pour les feux secs de la classe "A".

 

             Ils peuvent être remplacés avantageusement par les seaux-pompes, d'une grande capacité, d'un fonctionnement plus certain et peuvent être ré alimentés en cours d'emploi.


3 - Les extincteurs à eau pulvérisée (avec ou sans mouillant).

 

Ils sont efficaces sur les feux des classes "A et "B".

 

            La vaporisation des gouttelettes d'eau pulvérisée est environ dix fois plus importante que celle de l'eau en jet plein. Il n'en résulte une action de refroidissement du foyer simplifiée et l'effet d'étouffement par la vapeur augmente considérablement. La portée des appareils est plus faible, mais l'opérateur est mieux protégé contre la chaleur rayonnante.


4 - Les extincteurs à poudre.

 

            La poudre est en général un mélange de bicarbonate de soude ou de potasse de sels divers, de terre d'infusoires de sable fin.

 

            Les extincteurs à poudre sont utilisés pour les feux sur les appareils et canalisations électriques, sur les hydrocarbures (essence), les gaz de pétrole ou de ville, et d'une manière générale pour les feux de matières ou objets que les liquides pourraient dégrader.

 

            Certaines poudres ayant l'inconvénient de s'hydrater à la longue de se tasser également, ces appareils ne donnent des garanties de bon fonctionnement qu'autant qu'ils possèdent une soupape de sécurité et que la charge doit être vérifiée périodiquement.

 

            En outre, les poudres sont de types divers, ne convenant pas indifféremment aux différents types de foyers. Il faut éviter de les mélanger lors de la recharge d'appareils.

 

            Les poudres sont désignées par une (ou plusieurs) lettre (s) de l'alphabet correspondant aux lettres de classification des feux : exemple : poudre B.C. (ne convient pas pour les feux de classe "A", "B" et "C", mais n'est pas efficace sur les feux de classe "D";


5 - Les extincteurs à anhydride carbonique.

 

            Ces appareils conviennent particulièrement pour les feux d'appareils électriques pour les feux d'hydrocarbures également. L'extincteur contient du gaz carbonique liquéfié qui, en se détendant , agit sur le foyer par soufflage, étouffement (gaz impropre à la combustion) et par refroidissement par (production de neige).

 

            Le gaz ne détériore pas les objets qu'il atteint et à dose de 18% rend l'atmosphère inexplosible et même simplement in-comburante.

 

Portée : 2 m environ.

 

             Il faut empêcher la formation d'un glaçon qui pourrait boucher l'orifice.


6 - Les extincteurs à hydrocarbures halogènes.

 

             On appelle "hydrocarbure halogène" un hydrocarbure dans la molécule duquel les atomes d'hydrogène ont été remplacés, partiellement ou en totalité, par un nombre équivalent d'atomes d'halogènes : fluor, chlore, brome ou iode.

 

              Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, de voitures automobiles et d'appareils ou canalisations électriques. Ils peuvent convenir aussi à n'importe quels autres feux (avec toutefois une réserve quant sur feux hors classification).

 

               Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, ils dégagent des vapeurs lourdes, isolantes,  qui arrêtent la combustion mais peuvent incommoder l'opérateur dans un local. Il faut donc les utiliser avec précaution en éviter l'emploi dans les locaux exigus et mal aérés (sous-sols, par exemples et toujours bien ventiler le local après usage.

 

               Il faut, en outre, se méfier des risques de corrosion par produits de pyrolyse, de matériels délicats : électronique, mécanographie.

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 10:17


 

Le balisage a pour but essentiel d'éviter le sur-accident

 

 

 

       Il doit être installé à 150/200 mètres environ dans les deux sens, surtout si la route est vallonnée et sinueuse, ce qui peut masquer la vue du drame. Le balisage optimal est effectuée par des personnes munies de signaux bien visibles, de façon à obtenir, sinon l'arrêt, tout au moins le ralentissement des véhicules.

 

 

 

        En général, des triangles de pré-signalisation de sécurité sont mis en place. La nuit, ces triangles et signaux devront être lumineux : Les véhicules accidentés doivent être éclairés avec les phares d'autres véhicules de témoins.

 

 

 

            Il est enfin opportun de déplacer le balisage quand se forme une file de voitures à l'arrêt.

 

 

 

           A l'arrivée des secours organisés (police ou gendarmerie, S.A.M.U., sapeurs-pompiers, secouristes spécialisés), le balisage et l'éclairage éventuel pourront être améliorés par la mise en place de balisages de couvertures, comportant des cônes et des feux jaunes clignotants, des régulateurs équipés de palettes lumineuses, etc., permettant la création d'une zone de passage réglementée avec rétrécissement de chaussée.

 

 

 

         L'éclairage du chantier est réalisé avec les phares orientables des véhicules d'intervention, éventuellement avec des projecteurs alimentés, soit par batterie de véhicule, soit par groupe électrogène.

 

 

 

          Lorsque l'accident s'est produit dans un virage ou une zone masquée, les régulateurs en amont et en aval doivent, dans la mesure du possible, être dotés d'appareils radio émetteurs récepteurs à faible portée, ou des téléphones portables.

 

 

 

         Il existe, bien sûr, d'autres mesures à prendre par les premiers témoins, telles que :

 

 

 

. Organiser la réglementation de la circulation ;

 

 . Éviter, autour des victimes l'attroupement de curieux, de donneurs de conseils, bien intentionnés, mais incompétents, donc dangereux. Assurer autour des victimes un "cercle de sécurité" en maintenant les badauds à distance.

 

. Repérer et répertorier les biens des victimes, afin de les signaler aux services officiels dès leur arrivée sur les lieux.

 

 

 

        Tout cela demande du sang-froid et de l'autorité de la part de ceux qui assurent ces missions provisoires de police et qui devront quelquefois pouvoir contrer des mouvements d'humeur, d'impatience, voire de récriminations hautaines et même parfois insultantes de personnes arrivées sur les lieux de l'accident après eux.

 

 

 

          Dans l'accident de la route, comme dans toutes les autres formes d'accidents (professionnels, de loisirs, domestiques) et parfois encore plus, car l'environnement peut être hostile, le lieu retiré, isolé ou même inaccessible, le sauveteur n'a pour moyens que son savoir, quelques études de secourisme et sa seule vitalité.

 

 

 

      Il ne doit ne pas oublier que, dans le cadre du sur-accident, il doit penser à lui-même et à ses quo-équipiers et qu'il doit notamment, sur ce plan, être lui même le mieux visible possible.

 

 

 

         Le sauveteur qui opère dans le cadre de groupes organisés, dispose, de jour, de vêtements ou de bandes comportant des produits fluorescents ou, pour la nuit, de produits rétro-réfléchissants.

 

 

 

B - Alerter

 

 


L'alerte est l'acte capital.

 

 

 

           Elle tient, en effet sous sa dépendance tout le système de secours qui ne prend le départ dès l'instant seul où elle a été reçue.

 

 

 

    La rapidité de l'alerte conditionne la rapidité des secours, et d'elle dépend la sauvegarde des victimes.

 

 

 

      Mais cette alerte est souvent imprécise et tardive, souvent les témoins d'un accident ne savent pas au juste qui prévenir : le médecin, la gendarmerie, la police, l'hôpital, les sapeurs-pompiers ?

 

 

 

         Fréquemment, ils évaluent de façon très fantaisiste l'importance de l'accident et la gravité de l'état des victimes. Parfois, ils n'ont même pas repéré le point exact de l'accident.

 

 

         Cet affolement cet imprécision sont la cause de retard ou de dérangements injustifiés et souvent superflus de matériel et de personnel.

 

 

 

            De cette critique découle automatiquement  la façon correcte d'alerter; qui doit répondre exhaustivement aux trois questions suivantes :

 

 

 

- Qui alerter ?

 

 - Comment alerter ?

 

- De quoi (c'est-à-dire quoi dire) ?

 


 

QUI  ?

 

 

 

          La gendarmerie en rase campagne : en ville la police. Comme on l'a vu. A l'appel reçu, le gendarme de service, alerte les services prévus au plan départemental de secours routier pour le transport des blessés : sapeurs-pompiers, S.A.M.U., hôpital.

 

 

 

          Très souvent les témoins cherchent le médecin avant tout, ce qui peut faire perdre un temps précieux. En outre il faut bien reconnaître que le praticien local n'est pas toujours équipé pour soigner ces blessés a très grand fracas. Cependant, mais sa présence est souvent fort utile, ne serait-ce que pour des raisons psychologiques.

 



COMMENT ?

 

 

 

       Le meilleur  moyen  est  le  téléphone .

 


 

 

En dehors des routes :

 

 


Cabines téléphoniques signalés par des enseignes

 

 

 

      La plupart du temps, le téléphone est éloigné du lieu de l'accident. On est obligé de partir à sa recherche. Ce qui est compliqué et fait perdre du temps, surtout la nuit, et si ce soin est confié à un tiers, on n'est pas toujours sûr que le nécessaire sera fait.

 

 


C'est pourquoi vous appliquerez toujours les deux règles suivantes :

 

 

 

1) - Quel que soit le type d'appareil utilisé, assurez-vous avant de passer votre message que votre correspondant vous écoute bien, et s'il s'agit d'un téléphone classique, que ce correspondant est bien celui que vous avez demandé. A la fin du message, n'interrompez pas la liaison sans être certain qu'il a bien été compris : pour vous en assurer, faites-le répéter : dans le cas de rupture de la communication, c'est toujours l'appelant qui doit renouveler l'appel.

 

 

 

 

2) - Et si vous confiez à un tiers le soin d'aller donner l'alerte, il sera toujours plus prudent de consigner par écrit les éléments du message que vous désirez faire transmettre aux services de secours, afin que rien ne soit pas oublié.

 

 

 

           Et c'est pourquoi, aussi, pour vous apportez une aide toujours plus rapide, donc toujours plus efficace que des patrouilles de la gendarmerie sillonnent fréquemment les itinéraires où les postes de secours sont rares.

 

 

DE QUOI  ?

 

 

 

           Les renseignements doivent indiquer d'une manière précise   (c'est le message cinq points) :

 

 

 

- l'origine de l'appel : si l'appel n'est pas donné à partir d'une borne, préciser le numéro du poste téléphonique utilisé ou son emplacement :

 

Exemple : Je vous appelle depuis la cabine publique qui est à tel endroit" :

 

- le lieu de l'accident : numéro de la route, distance par rapport à un repère précis, direction... ;

 

Exemple : Route nationale n° tant, à 2 kilomètres de la sortie de telle localité..., en direction de telle ville...

 

 

- la nature de l'accident : nombre et nature des véhicules impliqués automobile, autocar, camion, camion-citerne, semi-remorque, cycle... ;

- le nombre et la gravité des victimes ;

- les facteurs d'aggravation : incendie, blessés, incarcérés..., ou les risques particuliers : matières dangereuses, environnement (chute de poteaux électriques par exemple).

 

 

            Et, pour être sûr d'avoir été bien compris, il faut toujours faire répéter le message par celui qui l'a reçu.

 

 

C - SECOURIR

 

 

 

           C'est le troisième volet des gestes élémentaires de survie que résume le sigle

 

A.  B.  C.


          En fait, le secouriste routier possède une compétence qui l'autorise à aller plus loin que la stricte observance de ces trois gestes de base.

 

 

 

Les trois temps de l'intervention secouriste sont les suivants :

 

 

 

 - le bilan ;

 

- l'intervention secouriste proprement dite ;

 

- la surveillance des constantes vitales (pouls, ventilation, coloration du visage et des lèvres état des pupilles°

 

 

 

 ALLONGER  SUR  LE  COTE

 

 

 BOUCHE   A   BOUCHE

 

 

 COMPRESSION

 

 

 

          Le bilan doit être rapide et complet et doit porter sur les troubles éventuels des trois fonctions vitales ; ventilatoire, circulatoire et nerveuse.

 

 

          Vous connaissez l'importance des détresses respiratoires, la mort qui survient après un accident est, le plus souvent due ou non pas à la gravité des blessures, mais à une insuffisance ventilatoire se manifestant dans les cinq minutes consécutives et aboutissant à la détresse respiratoire :

 

 

- 5 minutes pour sauver une vie ;

- Le poumon prime tout, même le cœur".

- par présence d'obstacles dans les voies aériennes supérieures :

. corps étrangers tombés dans le fond de la gorge (dentier, fragment d'os) :

. sang provenant d'une blessure de la tête et inondant les poumons.

. régurgitations gastro-oeusophagiennes inhalées et vomissements aspirés

  l'inspiration (accident habituel) chez les inconscients et les comateux) ;

- par vice d'ampliation thoracique (volet costal, épanchement thoracique...) ;

- par raréfaction des globules rouges, les vecteurs d'oxygène (hémorragie, collapsus

   vasculaire...) ;

- par lésions cérébrales (cerveau basal).

 

 

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 10:45

 

 

a) - Si la personne sent qu'elle va s'évanouir, dites-lui de s'allonger en position horizontale, un des principaux risques de l'évanouissement étant la chute (la syncope généralement plus brutale, ne le permettra pas), et de respirer profondément. S'il n'est pas possible de faire allonger la victime, dites-lui de :

 

 

- baisser fortement la tête ;

- raidir le plus possible les muscles des membres inférieurs et des fesses, de façon à chasser le sang vers l'intérieur.

 

 

b) -  Si la personne est évanouie :

 

 

 

- vérifiez la liberté des voies aériennes ;

- mettez la victime en P.L.S. Toutefois la manœuvre classique consistant à allonger la victime sur le dos, tête basse, les jambes levées à la verticale au-dessus de la tête (ce qui fait refluer, en général immédiatement un litre de sang environ vers le cœur et le cerveau suffira souvent. Vous pouvez également lui tapoter les joues ou la flageller légèrement avec un linge mouillé, lui faire respirer, si vous en disposez immédiatement, des sels anglais.

 

 

 

Vous aurez auparavant desserré col, ceinture, et tous vêtements pouvant gêner la circulation et la ventilation et vous aurez assuré, si nécessaire, une aération suffisante.

En général, au bout de quelques instants, la personne évanouie reprendra connaissance, mais la position horizontale devra être maintenue quelques minutes afin d'éviter une récidive.

 

 

 

c) - S'il s'agit d'une syncope (arrêt cardio-respiratoire), la conduite à tenir est le plus souvent la même. En effet, la syncope est très brève et l'arrêt cardio-respiratoire est généralement de courte durée.

Si l'on allonge la victime en position strictement horizontale, la ventilation et la circulation reprennent presque instantanément de courte durée.

Sinon, il faut en outre, d'urgence, ranimer la victime c'est-à-dire pratiquer la ventilation artificielle associée (méthode optimale) ou massage cardiaque externe (M.C.E).

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 12:31

 

 

Les risques varient avec l'âge

 

 

a)  Jusqu'à 1 An.

 

 

          Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.

 

 

           Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller (l'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher sur lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).

- Ne le laissez pas seul sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.

 

 

b)  De 1 à 4 Ans.

 

 

          C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents.

          Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle.

          Les lieux les plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains.

 

 

          Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.

.L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau.:

 

 

. mettez les allumettes hors de sa portée ;

. tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;

. ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;

. fermez bien la porte donnant sur la rue : il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;

. faites garnir les prises électriques avec des bouchons protecteurs : il ne risquera pas d'y mettre ses doigts ou d'y introduire un objet métallique ;

. dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir : boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc., qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint ;

. mettez un grillage aux fenêtres, une barrière aux escaliers ;

. dehors, tenez-le fermement à la main ou mettez-lui un petit harnais ;

. rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux; médicaments, insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit ou dans son parc...).

. fermez à clé votre boîte à outils.

 

 

c)  De 5 à 14 Ans

 

 

         Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la route et la noyade.

        - Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler.:

 

 

        - S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route.

         - Apprenez-lui à nager le plus tôt possible.

         - Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique.

         - Interdisez-lui de parler à des inconnus.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 14:45

 

La fin de l'été voit  un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon  la situation géographique et le sport pratiqué.

 

 

1) -  Plage

 

 

Respectez les consignes de sécurité :

 

 

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : interdiction de se baigner.

 

 

Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là ou vous risquez de perdre pied ;

- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas de trop du rivage ;

- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition prolongée au soleil ;

- Tenez compte des heures de marées pour éviter d'être surpris par le reflux.

Dans tous les cas que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour vous baigner ;

- comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à échéance parfois lointaine ;

 

 

2) -  Sur l'eau.

 

 

- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent, un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large ;

- N'oubliez pas enfin que les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, mais ils ne sont pas increvables... ;

- Si vous pratiquer le yatching léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui les régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et parfois en vies humaines.

- Sachiez que le monautisme et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles définies par des textes :

. nécessite de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ;

.obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ;

. interdiction de dépasser 5 noeuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ;

.  interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeurs et des nageurs. Le risque pour eux, en effet, c'est l'hélice.



Sous l'eau

 

 

Il faut considérer deux types de plongée sous marine :

 

- la plongée libre ;

- la plongée à l'air comprimé.

 

 

Plongée  libre

 

 

Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux.

Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions.

- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;

- ne plongez jamais sans avoir signalée votre présence (bouée) ;

- n'essayez pas d'aller trop parfois (une dizaine de mètres constituent déjà une belle performance ;

- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record.... ;

- reposez-vous entre deux plongées successives ;

- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé.

 

 

Plongée à l'air comprimé

 

 

Il s'agit d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire.

 

Elle demande :

 

- un équipement en parfait état :

 

. un véritable apprentissage ;

. un entraînement particulier.

 

 

 Les règles de prévention étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que l'observation la plus stricte des techniques enseignées par les moniteurs hautement qualifiés.

 


La Planche à Voile

 

 

Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande part à celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif.

Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :

- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;

- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutées qui vous assurera une bonne flottabilité en même temps qu'elle vous protégera du froid ;

- attention aux nageurs : la nage à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin constitue une énergie cynétique  respectable ;

- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer par la voile" et, comme pour les petits voiliers, en cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.

 

 

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 17:19

Fourgon Pompe Grande Puissance

 

Généralités

 

- Principes d'emploi


1 - Engins à Grande Puissance

Les engins à grande puissance constituent le matériel lourd, indispensable d'une manière générale :

a)  Pour combattre les feux de grande étendue et d'une chaleur rayonnante intense : entrepôts importants, usines, grands magasins, etc., dont l'extinction exige des jets puissants pour désorganiser les foyers, portant loin et susceptibles de fournir les masses d'eau nécessaires à un refroidissement rapide.

Les engins à grande puissance établissent, dans ce but, des lances de 65/25 ou 100/30 et peuvent alimenter des lances "Monitor".

 

b)  Pour remédier au manque de points d'eau ou à la défaillance des réseaux d'adduction d'eau en pression et, dans ce but, alimenter d'autres engins d'incendie, tels que fourgons divers ou motopompes établis en relais.

c)  Pour établir des lances ou canons à mousse ou des générateurs de mousse à moyen ou haut foisonnement de grande capacité de débit.

 

 2. Alimentation.

Les engins à grande puissance peuvent être alimentées :

- en aspiration dans les cours d'eau, les canaux, les bassins, les étangs , les réservoirs, etc ;

- en refoulement sur des bouches de150 ou des bouches ou poteaux d'incendie de 100 (sous certaines réserves qui seront formulées plus loin) ;
- relais sur un bateau-pompe, un autre engin à grande puissance ou, dans certains cas, d'autres engins pompes de capacité hydraulique suffisante.

 

 

3 - Possibilités.

Les possibilités des engins à grande puissance sont subordonnées à la longueur des établissements, à leur destination et au débit des orifices employés, lui-même fonction de la pression aux lances ou des besoins des engins alimentés en relais, la différence de niveau entre le point d'attaque et le point d'alimentation intervient dans le calcul.

 

 

4 - Lances de 25 ou de 30 mm et Lance Monitor.

Les lances à orifices de 25 ou 30 mm sont utilisées dans les grands feux couvrant une large superficie, pour agir directement sur le foyer, abaissée la chaleur rayonnante ou couper le feu.

La lance Monitor est utilisée dans des circonstances analogues, quand une grande portée et un jet très puissant sont nécessaires, notamment pour provoquer la chute de murs ou de cloisonnements en maçonnerie légère gênant l'attaque directe des foyers importants.

La lance Monitor amovible est préférable à la lance Monitor fixe, peu maniable. On utilise plus couramment des lances remorquables.

L'expérience a prouvé que, seul dans des cas tout à fait exceptionnels de feux particulièrement importants, deux lances de 25 ou 30 mm ont, en général, un meilleur rendement qu'une seule lance Monitor.

Bien qu'il ait intérêt à ce que les lances soient approchées le plus possible du foyer, le chef de détachement doit toujours disposer son personnel et son matériel à l'abri de la chute éventuelle des matériaux et leur assurer un chemin de retraite praticable

Les lances des engins à grande puissance sont établies, en principe de plain-pied. Toutefois, elles peuvent être placées en étage ou sur terrasse pour dominer le feu.

 

5 - Remarques préliminaires.

On trouve donc, dans les corps de sapeurs-pompiers, des types variés d'engins à grande puissance. On en distingue cependant deux grandes catégories :

- les fourgons grande puissance dévidoirs : engins avec pompe tractant une L.M.R
- les fourgons-dévidoirs à grande puissance : véhicule dévidoirs, tractant une motopompe ou véhicule avec pompe, tractant une L.M.R.

- Fourgon Pompe Tonne Grande Puissance.

 Deux engins, de même type ou de type différents, groupés, constituent un Ensemble à Grande Puissance
(E.G.P).

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